Entre les rutilantes bagnoles garées le long de la rue Saint-John Perse de Fann-résidence, des jeunes perdent de la patience et de la salive. Le regard accusateur, ils rouspètent sans répit sur le ballet des députés, sénateurs et ministres franchissant la porte de la résidence de Abdoulaye Wade. «Impossible de le rencontrer au Palais, impossible de lui parler à son domicile. C’est du n’importe quoi !», s’indignent-ils en marchant. Tantôt ils s’adossent aux véhicules et murs, tantôt ils échangent avec des collaborateurs de leur mentor, histoire de se faciliter l’accès au château. A chaque fois que l’agent de la Sagam (société de gardiennage) ouvre la porte, ils se croient admis dans le salon du nouveau maître des lieux. Ils se précipitent vers la porte. «Désolé, patientez encore !», leur rétorque-t-on. Les supplications et autres récriminations restent peine perdue.
Les inconditionnels de Wade accusent l’entourage de l’ex-Président d’avoir «fait perdre Abdoulaye Wade. Ils n’ont jamais travaillé pour le parti. Ce sont les mêmes qui sont ici à manipuler la feuille des audiences», regrettent-ils. Et Pape Samba Mboup est le premier indexé. La porte s’ouvre encore. L’ex-ministre Seynabou Ly Mbacké prend congé de son hôte. Et des cris de frustration des jeunes s’enchaînent : «La jeunesse ! La jeunesse…».
DES GENDARMES A LA PORTE
Impuissants, ces indignés se mettent à courir après des responsables de second rang présents dans la rue pour obtenir de l’assistance. «Depuis ce matin, nous sommes là, aidez-nous à manger s’il vous plaît !», lâchent-ils sur la vitre feutrée d’une grosse cylindrée immaculée. Pour se faire entendre, ils se réclament de ceux qui avaient bloqué Macky Sall lorsqu’il rendait visite à Amadou Makhtar Mbow au Point E. Aussitôt l’aveu terminé, ils enchaînent avec des insultes. Dans cet exercice, ils ne sont pas seuls.
Pour ces jeunes libéraux, les responsables du parti «ne pensaient qu’à eux-mêmes, à leurs femmes et à leurs enfants, mais jamais au parti». Les sous-fifres du Pape du Sopi consentent par le silence. Ces dames les accusaient d’avoir détourné les fonds de campagne du second tour. Mais l’esprit est à l’intérieur. Elles observent les pas de l’ex-ministre d’Etat Mamour Cissé jusqu’au hall de la résidence.
En ce moment, le député Fatou Sow et Cie sont encore bloquées à la porte par des agents de la sécurité. Ceux-ci ont été secondés par des gendarmes qui se contentent d’observer le mouvement des invités du Pape vers l’intérieur. Deux semaines auparavant, ces mêmes Forces de l’ordre arrêteraient ces jeunes agités pour offense au chef de l’Etat. La débâcle électorale du Pape du Sopi du 25 mars dernier le leur interdit désormais.
lequotidien.sn
Oui, notre compatriote Jules DIOP été victime d’agressions et d’un acharnement sans précédent de la part de Karim wade et des ouailles.
Ce garçon non émancipé qui laisse son père s’échiner jusqu’à la fin de celui-ci.
Nous avons tous en mémoire, cette journée de Chicago et les réactions du vieux Wade après l’agressioN.
Nous n’avons pas oublié le procès du Canada le 12 janvier 2009, que le gougnafier, fils de Wade, avait intenté à Jules DIOP..
Karim avait dépéché par avion privé tous les ladres et autres lâches moutonniers qui avaient présumé du triomphe du prince.
Ce prince Wade , aussi niais qu’hilare. Ce prince qui babille et qui avait fait croire à quelques incrédules qu’il serait président.
Peund bi wouri neu !!!! = la poussière est retombée, tout s’est éclairci !
Aujourd »hui Souleyman DIOP, a eu raison sur les ennemis de la République.
Vive le Sénégal.
Ce pseudo Falilou Senghor n’est rien d’autre que Jules Diop lui même. Après les larmes de crocodiles, il continue son lobbyng internet pour avoir un poste de conseiller.
ça ne passera pas Jules, tout le monde sait que tu es un faut type.
Pitoyables ces sénégalais, indignent même je devrais dire.
Mais qu’attendent-ils de ce vieillard?
Ce que ces pauvres types ignorent c’est que ce vieillard n’est intéréssé que par ses enfants et sa femme, les sénégalais ne sont pour lui que de simplets militants, bons à voter, sans plus.