Xalima news – L’open presse de Gouy-Gui, le chef de file de l’école de lutte Mor Fadam, a duré 50 minutes, hier. Mais il était tout sauf organisé. Il n’y avait pas de barrières sécuritaires, ni de sièges, tout se confondait. Un désordre indescriptible. Chacun pouvait entrer dans la cour de l’école 22 de Guédiawaye comme il voulait. Les caméramen, les photographes, les journalistes étaient encerclés par les supporters. Les confrères, par peur de voir leurs matériels dérobés par des malfrats, se sont entassés à côté de Gouy-Gui. Jusqu’à que ce dernier suspende ses entraînements et se transforme en organisateur pour obliger ses fans de reculer pour permettre aux journalistes au moins de respirer un peu. Muet comme une carpe, Mor Fadam était incapable de lever le plus petit doigt pour rétablir l’ordre, de même que Palle Diop. Pour cette fois-ci, s’en est vraiment trop. Plus que jamais, la sécurité des journalistes qui viennent couvrir la manif des lutteurs est menacée. Le moment est peut-être venu de dire stop avant que le pire ne se produise.
Source: Le Populaire
