XALIMANEWS- Si Christophe Maé est contraint de reporter ses prochains concerts en 2021 à cause de la crise sanitaire, le chanteur va de l’avant. Un an après la sortie de son dernier album « la vie d’artiste » , écoulé à 115.000 exemplaires, il prévoit une réédition de son disque pour le 30 octobre. Cette nouvelle version s’intitulera « Ma vie d’artiste – Unplugged » et contiendra 14 titres, dont des relectures de ses anciens tubes ainsi qu’un single inédit « L’ours », en duo avec Youssou N’Dour. « Laisse-moi seul, j’suis pas d’humeur / Je suis bouillant comme l’Equateur / Posé sur quelques mètres carrés / J’ai beau hurler mais y’a personne pour m’aider » chante Christophe Maé sur ce morceau, où il se met directement dans la peau d’un ours polaire menacé par le réchauffement climatique. Une idée venue de son ami Florian Gazan en 2015.
L’ours, de la banquise à l’Afrique
« Oui cette chanson a mis cinq ans… Je n’arrivais pas à trouver le refrain. J’avais trouvé un truc mais il y avait quelque chose qui me dérangeait, je n’aimais pas. J’ai ressorti cette chanson à plusieurs reprises, j’y tenais, je ne voulais pas la négliger, parce que j’aimais le couplet, le thème me parle. Je trouvais ça hyper original. Et puis pendant le confinement, j’ai eu l’idée d’y apporter une mélodie africaine, de transporter cet ours en Afrique. Et là, ça a été une évidence » explique Christophe Maé dans une interview à Pure Charts, à paraître ce week-end. Pour illustrer son titre « L’ours » avec un clip fort, à la hauteur du message délivré, Christophe Maé a contacté Yann Arthus-Bertrand, le célèbre photographe, reporter et réalisateur français, qui a créé sa fondation GoodPlanet à Paris. Les images des ours sont, elles, signées Rémy Marion.
L’interprète de « Casting » nous emmène entre la banquise et l’Afrique pour nous conter l’histoire de cet ours en danger. De magnifiques images, tour à tour splendides et déchirantes, montrent l’animal, seul, en train de survivre alors que la fonte des glaces s’intensifie, tandis que Christophe Maé interprète ses couplets à la guitare. En parallèle, la chaleur et l’aridité de l’Afrique, ses marchés et ses musiciens des rues viennent renforcer le propos alors que Youssou N’Dour chante le refrain fédérateur de « L’ours » en wolof. Un très beau clip pour un très beau message !
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