XALIMA NEWS – Dix jours après la Korité, l’imam Moussa Samb de la Grande mosquée de Ndakaaru et son fameux sermon font toujours parler. Et pas qu’en bien ! Pour dire que le concert de réprobations se poursuit. Hier, ce sont les jeunes du Pds qui ont sorti leurs canons pour … «L’Union des jeunesses travaillistes et libérales (Ujtl) condamne la déclaration malheureuse de l’imam Samb le jour de la Korité. Face aux fidèles, l’imam se croyait dans un meeting politique. Au lieu de remettre à sa place l’homme qui a traité nos vaillants marabouts de citoyens ordinaires, il cherchait à entrer dans ses grâces en lui demandant de se dédire». Selon les frères de Toussaint Manga : «une telle déclaration peut, demain, embraser le pays, mais nous avons compris, parce que le pacte du diable a été scellé, pour que cet ‘homme de Dieu’ puisse aller en éclaireur».
L’Ujtl «dénonce cette lâcheté, et demande au régime d’arrêter de lancer des balles de sonde, et de se déterminer définitivement sur les modalités de réduction du mandat». Pour les jeunes du Pds, «il n’y a pas d’autres issues, sinon le pouvoir se retrouvera dans la rue». En attendant, ils clament leur «indignation face à l’attitude désastreuse du consul (général du Sunugaal à Marseille) qui a fini par souiller l’image de la diplomatie (sunugaalienne)». Mais, disent-ils, «cette énième dérive ne surprend personne, car, ce brigand n’a fait que réciter la leçon donnée par le ministre des Affaires étrangères du (Sunugaal). Depuis 2012, les scandales ne se comptent plus, si ce n’est un CV truqué, c’est un ministre conseiller qui fume du chanvre indien dans son bureau».
Selon les sauvageons libéraux, «ces guignols, après avoir plombé notre économie, sont en train de ternir l’image de marque de notre cher pays». Comme le fait également le dossier Habré, semblent-ils dire. En effet, dénoncent-ils, il y a une «nébuleuse constatée autour du dossier de Hissène Habré». Ils confient d’ailleurs que «depuis son arrivée au pouvoir, (SMS) s’appuie sur des tribunaux d’exception, soit pour éliminer des adversaires politiques, soit pour sacrifier un homme pour gagner de l’argent». Ils soutiennent que «les milliards du Tchad ont été encaissés pour envoyer Habré à la guillotine. Aujourd’hui, à travers ses agissements, le dictateur a mis mal à l’aise ses homologues africains, il vient d’ouvrir une brèche dangereuse qui expose tous les chefs d’Etat africains. Il ne perd rien pour attendre, ses erreurs vont le rattraper dans un avenir proche».
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