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Lutte contre le paludisme: Un vaccin attendu avant 2015

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Alors que le paludisme continue encore de faire des ravages parmi les populations, surtout celles des pays en voie de développement ( près de 3 millions de morts par an dans le monde), les initiatives sectorielles de lutte contre la maladie tentent de maintenir la cadence de leurs actions. A l’instar de l’initiative « Faire reculer le paludisme » dirigée par Mme Awa Marie Coll-Seck qui vient d’annoncer la mise à disposition probable d’un vaccin antipaludéen avant 2015.

« Un vaccin contre le paludisme va être mis au point au plus tard en 2015 », a ainsi déclaré en milieu de semaine la directrice exécutive de l’initiative « Faire reculer le paludisme », Mme Awa Marie Coll-Seck qui s’entretenait avec nos confrères de l’Agence panafricaine de presse. Et l’ancien ministre de la Santé du Sénégal de faire remarquer qu’un vaccin qui assurait une protection à plus de 45% était déjà disponible. Seulement, a-t-elle tenu à préciser, « notre objectif est de poursuivre les recherches afin que ce vaccin arrive à 100% de protection ».

Toute chose qui pourrait advenir, si les espoirs s’avèrent fondés, dans un délai de trois ou quatre ans, selon la responsable de « « Roll back malaria ». D’ailleurs, a-t-elle indiqué, des essais cliniques sur le vaccin antipaludéen sont en cours au Burkina Faso, au Gabon et au Mozambique. « C’est un bon vaccin que nous avons déjà entre les mains puisqu’il peut protéger une personne sur deux, mais il faut aller plus loin. Une grande firme pharmaceutique et des chercheurs continuent à travailler là-dessus, dans le cadre de l’Initiative pour un vaccin contre le paludisme ».

Dans l’immédiat, le partenariat « Faire reculer le paludisme » se mobilise pour diminuer le coût du traitement antipaludéen en Afrique. Dans ce cadre, Mme Awa Marie Coll-Seck a révélé que le coût du traitement coûtera 100 Fcfa dans onze pays africains, dès le mois de juin prochain. Et cela, grâce à une subvention internationale et un partenariat qui associent à la fois les Etats, le secteur privé, les communautés villageoises et les institutions internationales.

Première cause de mortalité en Afrique subsaharienne, notamment chez les enfants de moins de cinq ans, le paludisme induit également des conséquences drastiques pour les économies africaines puisqu’elle leur fait perdre, chaque année, près de 12 milliards de dollars de leur produit intérieur brut (Pib).

Pana/sudonline.sn

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