La révolution n’a pas eu lieu dans l’arène qui a enregistré hier, dimanche 2 janvier 2001 au stade Demba Diop, la troisième confrontation entre Yakhya Diop « Yékini» et Serigne Dia Bombardier. Le «Roi des arènes» a encore préservé son invincibilité en mystifiant le « Géant de la Petite Côte ». Cette victoire nette sans bavure lui permet ainsi de clore définitivement le débat et de préserver au bout de cinq minutes de combat intense son invincibilité qui dure depuis 14 ans.
Serigne Dia « Bombardier » qui a fait face à Yakhya Diop Yékini n’a pas créé la révolution hier, dimanche 2 janvier, au stade Demba Diop. Son projet de prendre sa revanche et de détrôner le “Roi des arènes“ s’est écroulé comme un château de cartes hier, au stade Demba Diop, lors de la troisième confrontation que l’on a postulé comme celle de clarification entre les deux mastodontes de l’arène qui s’étaient rencontrés à deux reprises.
Cette fois-ci, le sociétaire de l’écurie Ndakaru, a usé de la ruse pour s’imposer avec une technique qui a frisé la perfection. Le Géant de la Petite côte n’a en effet vu que du feu devant la prouesse technique ressortie par l’enfant de Bassoul.
Le Mbourois était pourtant venu avec ses armes pour tenir la comparaison face à cet adversaire. Mais, la confiance et la sérénité qu’il affichait, n’ont pas suffi devant la ruse de l’enfant de Bassoul qui excellait aussi bien dans la bagarre, la lutte mais également au plan mental.
C’est dans ce registre psychologique que Yékini a surtout puisé pour venir à bout de son adversaire qui n’a pas su assurer ses arrières.
En illustrant par un refus d’obtempérer aux arbitres qui lui indiquaient de se mettre sur le côté droit, Bombardier n’a pas abordé cette rencontre de la meilleure manière qui soit le combat.
Tout à l’opposée de Yékini qui, sur les conseils de l’ancien champion Robert Diouf, acceptait de changer de position, sous les vivats du public.
Après le coup d’envoi de l’arbitre donné aux environs de 19h 32, la prudence sera de mise lors du round d’observation ponctué par des déplacements latéraux vers les sacs.
Les deux minutes que Yékini avait prévu pour aller à l’offensive sont proches. Mais le premier accrochage qui s’en suit, sera interrompu par l’arbitre aux abords des sacs délimitant l’arène.
Au retour, Yékini sera à l’initiative du second corps à corps. Durant le corps à corps, du reste très équilibré, Bombardier avec une garde assez basse tente de saisir la jambe de son adversaire.
Dans cette épreuve de force, Yékini va lui employer à conforter sa prise du pagne de son adversaire. En privilégiant la bagarre au détriment de la lutte, le Mbourois sera surpris par un croc–en-jambe intérieur que Yékini va promptement introduire.
Suffisant pour le désarçonner et l’envoyer à terre. Une victoire nette et sans aucune forme de contestation qui permet à Yakhya Diop « Yékini » d’asseoir de plus belle, sa suprématie dans l’arène mais aussi son invincibilité riche de 19 victoires.
C’est la troisième victoire qu’il signe devant son vieux adversaire après celle de 2000 remportée sur disqualification de son adversaire et celle de 2004.
En faisant le vide autour de lui, l’actuel Roi ou Empereur des arènes refuse de parler d’un quelconque adversaire et préfère se donner le temps de la réflexion pour déterminer de son avenir dans l’arène (voir ailleurs).
Dans les combats préliminaires, Feugueuleu a confirmé la bonne santé de son écurie en dominant Birahim 2 de l’écurie de Baol Mbollo. Ce dernier qui a visiblement dirigé le combat avait pourtant réussi à acculer son adversaire et l’entraîner à terre.
Après cette action terminée aux abords des sacs, le lutteur de Baol va être surpris par deux coups violents de Feugueuleu qui l’atteignent sur la tempe.
Ces coups fatals vont avoir raison sur lui et le déséquilibrer au sol.
Auparavant Yawou Dial avait ouvert les débats en terrassant facilement Commissaire. “Yéksil“ l’imitait en prenant le dessus sur “Sodida“.
Quant à “Réparer“, il a usé d’une prouesse pour battre “Ndongo Daraa“.
Chiffonniers : Conviés au gala pour être présenté Zoss et Gouy Gui se sont offert en spectacle au stade Demba Diop. Après s’être rivalisé de «touss» , les deux adversaires ont failli en venir aux mains et se battre comme de véritables chiffonniers lorsqu’on les a invité au milieu de l’enceinte et au-dehors de l’enceinte. Si ce n’était la vingtaine de policiers qui se sont interposés, on était parti pour vivre une bataille rangée entre les deux camps ou encore un combat avant l’heure entre les deux showmen de l’arène.
Doudou Ndiaye Rose : Octogénaire, Doudou Ndiaye « Rose » ne rate pas une occasion pour démontrer son talent. Hier encore, le tambour-major dakarois a joué sa partition en déplaçant une cinquantaine de batteurs pour agrémenter le gala.
Gaston Mbengue et You : le chanteur Youssou Ndour était le guest star du combat de lutte ». En plus du public, son morceau «Salagn Salagn » n’a pas laissé indifférent le promoteur Gaston Mbengue, qui n’a hésité à esquisser des pas nourris de danses avant de se jeter sur les bras du leader du Super Etoile.
Yawou : La victoire a été au rendez-vous pour le lutteur édenté et non moins lutteur du président de la République. Mais en plus de la saveur d’une victoire sur Comisssaire, le fantasque lutteur s’est grassement rempli les poche sur la loge où il monte systématiquement pour faire la collecte de billets de banque en présence du Premier Ministre Souleymane Ndéné Ndiaye et des membres du gouvernement.
sudonline.sn
bravo yekini le roi des areines toutes les felicitations
la puissance de bombardier ne suffit pas.il manque de souplesse et de sang froid. quant à YEKINI il a tout d’un lutteur: puissance, intelligence,technique etc….il est incontestablement le Roi des arènes et il l’a mérité.BRAVO YAHYA!!!!!!!!!!!!!!!!!
yahya !!!!!!!!!!!!que dieu te preserve