Le Chef de l’État, le Président de la République Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar Faye a fait son bilan des 100 jours de gouvernance.
Il est heureux de voir qu’il a beaucoup insisté sur les recettes des impôts et taxes.
Mais surtout, l’attention particulière qu’il accorde à sa collecte et à sa gestion. En tant qu’Expert des questions fiscales, le Président de la République est mieux placé que nous Expert du tourisme pour savoir combien le secteur du tourisme contribue aux recettes fiscales, douanières, para fiscales et autres taxes indirectes dans le tissu économique.
Si dans son bilan, et depuis son installation à la magistrature suprême, le Président Diomaye ne s’est prononcé, ou intéressé sur les questions du tourisme, je voudrais en ma qualité du seul Sénégalais et de l’Afrique de l’ouest Héros mondial du tourisme, demander au Président de la République de nous dire : Quelle est l’importance des chiffres du tourisme ci-dessous ?
Le tourisme sénégalais participe à hauteur de 7.6% du PIB national, il réalise un chiffre d’affaires minoré, estime à plus de 560 milliards de francs CFA. Les 1/5 des emplois sont fournis par le tourisme, son effet d’entraînement sur l’agriculture, la pêche, l’élevage et les services ne sont pas négligeables au vue de la TVA qu’il provoque dans les transactions et dans la chaîne de valeur.
Le nombre de touristes au Sénégal est estimé à plus de 600 mille/an qui contribuent à la taxe dite; taxe de nuitée 1000 frs cfa/jour estimée à plus de 1 millard et demi.
Sans m’en arrêter là, il est prouvé, selon les financiers du monde entier, ainsi que les économistes, et les investisseurs, que le tourisme est la première industrie au monde; face au pétrole pour ne citer que celui là.
Or ! En regardant les grandes destinations touristiques comme le Canada et l’Arabie Saoudite par exemple qui sont respectivement première et deuxième réserves et producteurs mondiaux de pétrole, paradoxalement ces deux pays comptent plus sur le tourisme que sur toutes autres ressources.
Le Sénégal notre pays a plus d’atouts touristiques, d’avantage comparatifs et d’opportunités à développer, et à faire valoir son tourisme culturel, de patrimoine, cynégétique et de congrès que lui confèrent sa position géographique et sa stabilité politique.
Mais que faire si la volonté politique, l’engagement des parlementaires, le patriotisme des acteurs du tourisme, et la détermination des populations sont absents.
Il faut un sursaut national pour sauver le tourisme des sans jours sans tourisme
Faouzou Déme
Héros mondial du tourisme Ambassadeur du tourisme africain Expert senior en tourisme
Pour sauver le tourisme ainsi que d’autres secteurs clés de notre économie, il faut bien avoir une vision et un programme qui le sous-tend toutes choses qui manquent à ce nouveau gouvernement.