Avec un président de la République né après l’indépendance, comme d’aucuns aiment à le souligner, n’est-il pas temps de rompre avec les pratiques coloniales ? Hélas, « tey la Waalo gëna aay ».
En 2005, Israël a présenté aux États Membres de l’Onu une résolution sur la « Mémoire de l’Holocauste ». L’Assemblée générale l’a adoptée et a proclamé le 27 janvier, l’anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz, la Journée internationale à la mémoire des victimes de l’Holocauste. En 2007 l’Unesco a lancé un programme d’éducation portant sur la mémoire de la Shoah. Il s’agit, lit-on, d’ « élaborer des programmes éducatifs qui graveront dans l’esprit des jeunes générations les enseignements de l’Holocauste afin d’aider à prévenir les actes de génocides ». Aussi noble que soit l’idée, nous savons que pendant la seconde guerre mondiale, il y a eu entre 60 et 90 millions de morts dont entre 5 et 6 millions de juifs. Pourquoi focaliser sur ces 6 millions ? La monstruosité à prévenir, c’est la guerre. Combien de millions d’êtres humains continue-t-elle à anéantir ? Pour ce qui est des génocides, le dernier a eu lieu au Rwanda, il y a une vingtaine d’années et est un exemple qui sied plus à l’esprit des jeunes générations africaines. Rappelons aussi que le premier génocide du 20ème siècle a eu lieu en Afrique, plus précisément en Namibie en 1904. Les Allemands, encore eux, avaient exterminé, en quatre ans, 70% des populations Hereros et Namas. Il y avait des camps de concentration et toutes sortes d’horreurs. Mais on l’efface de notre mémoire. Et que dire du génocide perpétré au Congo, au 19ème siècle, par Léopold II, roi des Belges, qui ne pensait qu’à amasser des richesses, tenant les indigènes pour des objets ? Un pays transformé en camp de travaux forcés, règne de la terreur et des atrocités. Des prises d’otages, des viols, des pendaisons, des fusillades, des amputations, des décapitations, des villages brûlés, des millions de morts. On fait comme si tout cela n’avait jamais existé.
C’est en Afrique du Sud que s’est tenue la première consultation sur l’enseignement de la Shoah, en septembre 2012, avec 14 pays d’Afrique subsaharienne dont le Bénin, le Burundi, le Cameroun, la République centrafricaine, la République Démocratique du Congo, la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Rwanda et le Togo, chapeautés par des représentants de l’Unesco et du Mémorial de la Shoah et des chercheurs et éducateurs de diverses institutions françaises et européennes. Le 27 janvier 2015, François Hollande a déclaré que l’histoire de la Shoah doit « être enseignée partout, sans aucune restriction ». Le 1er juin 2015, s’est tenue, au Sénégal, une conférence sur l’enseignement de la Shoah, ouverte non pas par le ministre de l’Éducation nationale, mais par celui de la Justice, Sidiki Kaba, qui sera décoré quelques mois plus tard par le Président français à la dignité de Commandeur de la Légion d’Honneur. Et nous apprenons, hébétés, que l’histoire de la Shoah sera désormais enseignée dans les écoles africaines pour « promouvoir la culture de la paix et le rapprochement culturel ». Bel emballage ! Cheikh Anta Diob disait : « Il faut apprendre l’histoire des autres, mais il faut d’abord se connaître soi-même. »
Que savons-nous de notre propre histoire ? Ce que d’autres ont bien voulu nous raconter. Cheikh Anta s’est évertué à rétablir la vérité. N’ayant aucun argument à lui opposer, ceux qui ont écrit notre histoire et l’ont falsifiée selon leurs convenances, allant jusqu’à nous faire répéter tels des perroquets : « Nos ancêtres les Gaulois », ont alors opté pour « le complot du silence » sur ses travaux. Produit de ce qui est nommé Université Cheikh Anta Diob, Macky Sall devrait rompre ce silence.
Le président Hollande a déclaré que « La Shoah est le plus grand crime, le plus grand génocide, jamais commis ». Et la traite négrière, ce crime contre l’humanité ? Combien de Noirs déshumanisés ont été tués sur leur continent ? Combien sont morts en mer ou dans le désert ? Combien ont été vendus comme esclaves ? Des dizaines de millions qui auraient sans doute préféré être introduits dans des chambres à gaz. On nous a appris que les négriers étaient des Blancs chrétiens, des Arabes musulmans et des Noirs africains, mais, étrangement, on ne nous parle pas trop du rôle joué par les juifs dans cette sale besogne. Pourtant, même des historiens juifs reconnaissent que « le trafic d’esclaves était un monopole royal, et les juifs étaient souvent désignés comme représentants de la couronne pour les ventes. Ils (les juifs) étaient les plus grands fournisseurs d’équipements maritimes dans tous les Caraïbes où ce commerce était principalement une entreprise juive. » « Les navires étaient non seulement la propriété des juifs, mais étaient aussi conduits par des équipages juifs avec des capitaines juifs. » (Seymour B. Liebman dans le New World Jewry (Nouveau Monde Juif)
« Le chercheur juif Arnold Wiznitzer est beaucoup plus explicite concernant l’implication des Juifs au Brésil : « A part leur position importante dans l’industrie sucrière, ils dominent le négoce des esclaves. De 1636 à 1645, un total de 23.163 Nègres (dans le texte) arrivent d’Afrique et sont vendus pour 6.714.423 Florins (soit environ 290 Florins par individu, tel est le prix de la vie humaine d’un Noir à l’époque.) » « Les acheteurs, lors des ventes aux enchères étaient tous Juifs et du fait de ce manque de compétition dans le négoce d’esclaves, ils étaient achetés à vil prix. Par ailleurs, il n’existait pas non plus de compétition pour l’achat des esclaves qui étaient payés à crédit jusqu’à la prochaine saison de vente du sucre. Si les enchères avaient lieu un jour de fête juive, elles étaient automatiquement reportées. »
Est-ce que l’Onu trouvera nécessaire de transmettre la Mémoire de la traite négrière au monde entier et la graver dans l’esprit des générations futures ? Quelle place l’enseignement de l’histoire de l’Afrique occupe-t-elle dans les programmes d’éducation en France, en Israël, en Allemagne, en Belgique et ailleurs ?
Sur la Shoah qu’on veut enseigner à nos enfants, il y a un point sur lequel tout le monde n’est pas d’accord : les chambres à gaz. Il est dit que des Juifs y étaient assassinés, mais aussi des Tziganes dont on parle nettement moins. D’aucuns attestent que les chambres à gaz ont existé, d’autres le contestent. Moi, j’y ai toujours cru parce que je l’ai toujours entendu. Toutefois, j’ai été troublé en regardant, par simple curiosité, des vidéos de Vincent Reynouard. A ma grande surprise, celui qu’on présente comme un négationniste, un intégriste catholique et un néonazi, a des arguments qui sèment le doute et suscitent la conviction jusqu’à preuve du contraire. Il a mis sur le Net des dizaines de vidéos pour divulguer les résultats de ses recherches. Vincent Reynouard n’a cessé de dire à ses détracteurs : « Venez avec vos preuves et arguments, j’apporte les miens et nous les confronterons. » Jamais personne n’a relevé son défi, ni sur le plan historique ni sur le plan scientifique. A la place, il n’a eu que des condamnations à des peines de prison. Le professeur Robert Faurisson aussi a « démontré » que les chambres à gaz nazies n’ont jamais existé : . Dans certains pays, même chantres de la liberté d’expression, on raconte une histoire et on établit une loi qui interdit de ne pas y croire. C’est bien d’apprendre à croire, mais c’est bien aussi d’apprendre à raisonner, surtout dans une république. De quoi avoir peur puisque la vérité se distingue du mensonge ?
Quoi qu’il en soit, si Macky Sall reste au pouvoir, la Shoah sera dans les programmes scolaires, avec les chambres à gaz dont nul ne doit douter. Peut-être même qu’on y rajoutera la révélation de Benjamin Netanyahou comme quoi c’est un musulman qui avait suggéré à Hitler d’exterminer les Juifs. Espérons que son Excellence se souciera aussi du rétablissement de la vérité sur l’histoire de l’Afrique. Si Nicolas Sarkozy s’est permis de soutenir, à l’université de Dakar dont il devait connaitre le nom, que « l‘homme africain n’est pas assez entré dans l’Histoire », c’est parce que les travaux d’Africains comme le professeur Cheikh Anta Diob ne sont pas vulgarisés comme il se doit.
Bathie Ngoye Thiam
Bathie nous sommes a l ere du féodalisme-l ere des grands seigneurs ou le sujet n a pas voix au chapitre.Les maitres décident et les sujets n ont d autre choix que d obéir!Oui t as bien lu obéir c est bien le mot.La médiocratie theme traite si brillamment par le philosophe Alain Deneault est plus explicite sur le fonctionnement de nos sociétés et Macky et la quasi totalité de nos chefs d états n échappent pas a la règle.Nous sommes a l ere ou 1+1=3…..Souviens toi c était Richard Hollbrook (diplomate américain aujourd’hui decede) qui disait du conflit Israelo-Paelestinien que meme si une resolution de l ONU venait a demander « faites l amour et pas la guerre » que les USA allaient voter contre celle-ci!!C est dire qu avec ce retour au féodalisme que j evoque plus haut nous sommes avec les « grands seigneurs contemporains » ce qu ils appellent : »le nouvel ordre mondial » qui n est tout autre qu un ordre ancien!Ils font de nos chefs d état des pantins et s en offusquent.Pour preuve un journaliste Nigerian avait au cours d une interview reproche a Obama de n avoir rien fait pour l afrique et sa réponse était que nous devons nous en prendre a nos chefs d état qui gèrent mal nos pays!Mais lui Obama oublie qu a chaque fois qu un leader africain prenait le risque de tenir tete aux velleites impérialistes de l occident alors il était pur et simplement assassine-Lumumba,Nkrumah,Sylvanus Olimpio,Cabral,Ngouabi,Samora Machel,Sankara,Kadaffi etc…Je ne disculpe pas Macky,loin de la -il est un serviteur zele de ce « conclave des grands seigneurs du monde »!!En le portant a la magistrature supreme ,les sénégalais ne s étaient pas prononces pour une vision ou un programme mais avaient tout simplement pense expier le crime d un vieux grabataire dont ils avaient assez!!!Que pouvons nous espérer d un parti qui n a pas eu le temps de naitre?
Les Africains sont toujours considérés comme des sous-hommes. Après l’esclavage et la colonisation, on ose nous parler des effets positifs de la colonisation qui nous a divisés et nous mainteint à jamais dans le sous-développement et la dépendance.
Qui ose parler des effets positifs de la Shoah? Ca a pourtant permis aux juifs d’avoir un Etat et d’exterminer les Palestiniens pour prendre leurs terres. Et jusqu a present, ils reçoivent des compassions. Même l’Amerique leur verse des milliards chaque année. Pendant ce temps l’Afrique continue d’être exploitée parce que nos dirigeants sont des sujets qui obéissent à leurs maitres occidentaux.
Français, Anglais, Espagnols, Italiens, Portugais, Allemands, Hollandais et Belges ont ouvert le bal. Parmi eux, beaucoup de juifs, des bourreaux qui se font passer pour des victimes. Oui, l’Afrique est mal partie. Maintenant, on veut nous faire oublier notre histoire pour nous enseigner l’ histoire mensongère d’ autres peuples.
Si on avait une dizaine de BNT je dis 10 BATHIE NGOYE le Sénégal serait sur de bons rails et prendrait son envol économique, politique culturel et religieux.
**** 1 BNT comme Président de la République
**** 1 BNT ….. Khalife de toutes les conféries
**** 8 BNT …..à la tête de 8 ministères majeurs : Economie, Justice, Santé, Agriculture, Sports, Transports, Travaux et Infrastructures et enfin Relations internationales.
Les sénégalais devraient s’inspirer du modèle MBATHIE. Voici quelqu’un qui a vraisemblement un cerveau qui fonctionne, qui réfléchit et se pose de bonnes questions. Contrairement à la majeure partie de nos compatriotes voilà quelqu’un qui n’a pas été formaté aux valeurs et à la pensée unique « occidentale ».
Bref, voila quelqu’un qui devrait avoir une plus large antenne.
Et il ne faut pas oublier les tirailleurs africains morts pour la France et le massacre au camp de thiaroye.
Wax deug DEUG WAX NA deug
Ma cha Allah tres tres pertinent
Ils ont poussé le vice jusqu’à nous faire payer des impôts sur les bienfaits de la colonisation. Quelle merde, une vie sans dignité, sans orgueil ni fierté.
Les juifs et les noirs font partie des peuples souffrants et qui ont durement été frappés par l’injustice, même de nos jours on continue de subir l’intolérance et la discrimination raciale Tissons la solidarité entre nous plutôt que saborder les efforts louables de rapprochement et de coopération mutuellement bénéfiques