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Macky Sall : «La patrie importe plus que le parti». Par Alioune Ndao Fall

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Pour tout Républicain, l’intérêt de l’Etat est de loin supérieur à l’intérêt de n’importe quel parti. Contrairement aux libéraux qui placent les intérêts du parti et leurs propres intérêts au dessus de l’Etat.

L’Etat comme le parti leur appartiennent. Quiconque n’accepte pas d’entrer dans leur jeu est un intrus, bien plus un suspect. Ce sont moins les lois de la République qui importent que le tissu serré des textes réglementaires  à leur convenance qu’ils ont rédigés. Les notions de « patrie » et de « parti » relèvent dès lors pour ces responsables politiques bien plus d’un jeu intellectuel que d’un engagement personnel, bien plus d’un pari de carrière que d’une volonté de bouleverser un système dont ils sont partie prenante. Les déclarations et engagements politiques ne sont, pour eux, qu’un moyen d’accélérer, d’assurer leurs promotions ou d’obtenir des fonctions rémunératrices. Et la multiplication comme l’ampleur des primes qu’ils s’octroient dans le cadre d’un secret jalousement préservé, fait de leur Etat, la caverne d’Ali Baba.

Certes grâce à Abdoulaye Wade, Macky Sall a eu un destin, tout comme Idrissa Seck qui nous révèle aujourd’hui « J’avais dis à Macky Sall que Wade n’allait pas me détruire pour qu’il en profite. Je lui ai répété que ni lui, ni Cheikh Tidiane Gadio ne pouvaient bénéficier du complot d’Etat contre moi.» Dieu soit loué.  En répondant au président de la république Abdoulaye Wade, «non je ne démissionnerai pas monsieur le président», en rendant au Pds, tout poste ou mandat obtenu sous sa bannière, Macky Sall venait de refuser tout profit tiré d’un complot d’Etat non seulement contre Idrissa Seck, mais surtout un complot d’Etat contre le peuple sénégalais.

Ainsi, Macky Sall est rentré dans l’histoire en disant non à une imposture, en disant non à la violation de la constitution, en disant non à la marginalisation des Institutions de la République.  Et le président Wade vient de le confirmer à nouveau aux USA : « Il y a des gens qui soutiendraient n’importe quoi. Il y a ce qu’on appelle le principe de la non rétroactivité des lois. C’est élémentaire. Quand on prend une loi aujourd’hui, on ne peut pas demander qu’elle s’applique à des années avant. Car en ce moment, si c’est applicable au mandat précédent, on va aller jusqu’à Senghor »

En prenant une fois pour toutes figure d’irréductible alors que toutes les prudences et tous les calculs auraient dû le pousser dans la direction adverse. Ainsi est-il rentré dans l’Histoire. Ainsi est-il devenu l’homme à abattre, la bête noire des libéraux, et l’un des plus évidents tombeurs de Wade et sa coalition lors des locales du 22 mars 2009. Il aura, il le sait et vous le savez, un important paragraphe dans l’histoire politique du Sénégal autre que celui qu’il a déjà eu aux cotés du président Wade. Car quel que soit le candidat des libéraux en 2012, le résultat sera le même : un cinquantenaire écourté.

Interdisez tout sondage si vous voulez, par la même occasion, réduisez l’électorat à votre seul centre de vote du Point E, puisque la Constitution n’a pas de sens pour vous. C’est dire que le peuple a choisi son camp et qu’à nouveau, vous serez battu dans votre propre bureau de vote.  Macky Sall, le peuple a déjà fait vers lui plus de la moitié du chemin, poussé plus que suivi par tous les républicains.  L’homme de Colombey, le Général de Gaulles, déclarait «Aujourd’hui, devant les épreuves qui montent à nouveau vers lui, qu’il sache (le peuple) que je me tiens prêt à assumer les pouvoirs de la République». De même, le 1er décembre 2008, le président Macky Sall déclarait devant toute la nation sénégalaise, « Qu’il faille me renier pour survivre je dis non… La patrie importe plus que le parti ». Depuis, il n’a pas dévié d’un centimètre de cette belle et droite ligne. Sans Jet privé, ni fonds politiques, le président Macky Sall, qu’il vente, qu’il pleuve ou qu’il neige, se fait l’honneur d’aller à la rencontre de la population sénégalaise où qu’elle soit dans ce bas monde. « Quand les sages sont au bout de leur sagesse, il convient d’écouter les enfants » Georges Bernanos.

Alioune Ndao Fall

Secrétaire national

Chargé de la Diaspora Apr

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