XALIMANEWS- Moins d’un an après l’élection usurpée de février 2019, le régime est complétement éreinté, à bout de souffle. Alors que l’économie est à terre, que le chômage des jeunes atteint des niveaux records, que la pauvreté explose au Sénégal, et que la vague de candidats à l’exil est la preuve définitive que le plan Sénégal émergent est une arnaque (140 personnes sont mortes dans le naufrage d’une embarcation de migrants, la semaine dernière), Macky Sall, est dans le tâtonnement et l’improvisation totale.Depuis 48 heures, les ministres désinvestis ne peuvent ni signer de décrets, ni engager l’état (le décret 2020-273 a mis fin à leurs fonctions), et se contentent d’assurer la gestion » des affaires courantes ».
Pendant ce temps, le roi fainéant, plongé dans un profond sommeil, hésite, tergiverse et verse dans un minable calcul politicien pour nommer les nouveaux membres du gouvernement. Quand on annonce un remaniement ou un changement, il faut être prêt et être en capacité de pouvoir le faire. Il faut réfléchir à la nouvelle équipe qui doit être mise en place avant de mettre fin aux fonctions de l’ancienne (c’est une question de bon sens, réfléchir avant d’agir).
Le problème majeur de Macky Sall, c’est son manque de charisme, et d’autorité. Cet homme indécis dont les décisions fluctuent à la vitesse du vent est impréparé à la charge de la magistrature suprême : « il peut peu, c’est-à-dire pas grand-chose ». Son accession à la magistrature suprême est un pur accident de l’histoire.De tâtonnement en tâtonnement, Macky Sall sans cap, ni vision, se cherche et mène le Sénégal vers une impasse politique, économique et sociale. Mille remaniements n’y changeront rien. Ce n’est pas que Macky ne veut pas: il ne peut pas.
En 2020, le monde a connu la pandémie de Covid-19. Le Sénégal a eu sa malédiction : Macky SALL (même nommer des ministres est un exercice laborieux pour lui !) .D’ici 2024, le temps sera long : les sénégalais vont devoir se trainer « ce boulet ».
Cordialement
Seybani SOUGOU