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Macky Sall: « Je suis le président le mieux élu en Afrique »

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Macky Sall, qui s’est dit « le président le mieux élu en Afrique », a estimé que son gouvernement est « dans une phase de moralisation de la vie publique et comme c’est nouveau, ça dérange. Tout le monde sait maintenant que l’impunité, c’est terminé dans ce pays ».
Extrait entretien avec afp Par Stéphane BARBIER et Malick Rokhy BA

6 Commentaires

  1. tu es certes le mieux élu mais à préciser que c’est par défaut et non par adhésion ; on voulait juste dégager le grabataire , il faut le remercier , sans son entêtement à briguer un troisième mandat , on n’en serait pas là !! d’autres plus compétents étaient présents , mais le fait que le grabataire se soit mêlé à la compétition , a tout gâché !!!

  2. Le plus nul de l’afrique Mr le President vous n’avez pas de vision ni de compétences et d’expérience pour le Sénégal mais plutôt pour votre famille celle de votre épouse et vos amis . Une grande déception que nous vivons Do Dém Way Mackyyyyyy. Merci

  3. La politique, cet art de vaincre sans avoir raison. La lecture du mouvement politique sénégalais, que dis-je, la lecture des petites phrases pour titres de journaux, permet de comprendre que l’option de bourrage de crâne retenu par l’Arc en Ciel commence à avoir des fissures. Depuis que Idrissa a avoué que les caisses n’étaient pas vides (ce que tout le monde savait, sauf ceux qui ont peur de vérifier du côté de la BCEAO), depuis, alors, les brèches se sont ouvertes, exploitées par les membres même du Benno. Niass reconnait qu’ils ne peuvent rien du prix des denrées, soutenu en cela par le PM et le Pistolero. Mais, bien sûr Macky envoie ses apéristes crier à la trahison et exiger des démissions, puisque les compagnons ne veulent plus couver les mensonges avec eux. Il n’y a plus de solidarité du mensonge. Idrissa ouvre la brèche de l’autorisation de marche du PDS, suivi par Bess du niakk. Et aujourd’hui, c’est l’aigrie Aminata Tall qui se fend de « je ne souhaitais pas l’incarcération de Karim ». Ben, puisqu’ils ne souhaitaient pas, alors, c’est le PDS qui souhaitait.
    Bref, on est en politique. Les partenaires dans Benno cherchent à rebondir sur les failles de Macky. Macky n’a que sa soif de vengeance en bandoulière. Il est très facile de l’avoir par overdose. Les partenaires se retrouvent donc dans la position de « Je ne peux cautionner le mensonge, je suis assez intègre pour le faire. Je vais parler si vous n’êtes pas contents, expulsez moi ». Et les apéristes de se dire  » Non, il va bénéficier du soutien que le peuple réserve aux victimes. C’est à lui de démissionner ». Et on se retrouve dans une répétition de l’histoire du Sénégal. Une tactique que Wade avait usée lors de ses entrées et sorties des gouvernements de Diouf. La presse d’alors avait théorisé l’entrisme. Elle a oublié de faire allusion au sortisme. Or, c’est là où l’art de Wade s’est le plus illustré. Idy a fait de même lors de ses entrées- sorties du PDS. Les partenaires de Benno se retrouvent dans la même situation face au joufflu.
    Ils continueront de lancer de petites phrases qui pourront être utilisées demain pour dire qu’ils n’étaient pas avec le mensonge. Or ce qu’ils disent aujourd’hui, tout le monde le savaient depuis toujours. Même les fanatisés sur le net, savent parfaitement qu’on vit une politique du mensonge. Mais ils espèrent que ce mensonge vaincra comme il avait vaincu hier. Et la politique, pour eux, ce n’est pas pour y gagner le Paradis, c’est juste pour gagner des élections. La seule particularité, donc, est qu’ils redisent ce que tout le monde conscient a dit depuis toujours. Macky agit en dictateur et par pure vengeance. Et seule la peinture médiatique des 100 journalistes qu’il engraisse avec l’argent du contribuable, pour les besoins de la cause, empêche encore de comprendre. Pour repères, notez que Macky dans l’opposition, pour les besoins de sa peinture médiatique, a eu recours au service d’Ahmed Khalifa Niass qui lui avait cédé un groupe de presse à crédit; Youssou Ndour demandait à Wade 300 millions pour huiler ses relations avec les journalistes (la même chose qu’il fait pour Macky, actuellement); Macky n’a pas pu faire vivre son journal « Il est midi ». Autant de repères pour dire que si, une fois au pouvoir, il se paie le soutien de 100 journalistes, il faut bien se poser la question de savoir combien il a soutiré aux caisses de l’état. Mais, aussi, l’échec d’Il est midi sera celui des nouveaux 100 journalistes. Le mensonge peut gagner une bataille, mais jamais la guerre. Et des membres de Benno le savent. Il ne reste qu’à choisir de couler avec Macky, lorsque le peuple comprendra, ou à se démarquer par de petites phrases qui serviront demain.

  4. La fanfaronnade est trop simple pour qu´on lui accorde une attention particulière. On sourit et on passe. Mais quand elle vient de la bouche d´un politicien, elle devient dangereuse. Si Macky Sall pousse sa fanfaronnade jusqu´à affirmer qu´il est LE PRESIDENT LE MIEUX ELU EN AFRIQUE (tiens, pourquoi seulement en Afrique ?) on est bien en droit de lui poser la question de savoir s´il connait l´élément essentiel qui devrait, raisonnablement, servir de base à une telle fanfaronnade : le poids réel de son propre parti qui devrait faire de lui un président autonome. En effet, l´APR de Macky Sall avait un poids insignifiant dans l´échiquier politique et, élément grave, il s´était particularisé par son dangereux aspect sectaire, ayant pour soubassement un soutien ethnique. Avec, en réalité, un taux électoral réel qui ne dépasse pas 25%, l´APR ne fait pas le poids et n´aurait jamais permis de faire de Macky Sall LE PRESIDENT LE MIEUX ELU EN AFRIQUE. Je vois déjà certains lever le petit doigt pour rappeler qu´aucun parti, à lui seul, n´est en mesure de faire élire un chef d´Etat dans une démocratie, tout en lui accordant en même temps une confortable majorité parlementaire. C´est en effet difficile, voire impossible, dans le contexte actuel de la réalité politique sénégalaise où on compte environs 200 partis dont certains sont pompeusement désignés dans le langage trivial de « partis cabine téléphonique », qu´un parti soit capable d´offrir sur un plateau d´or un tel cadeau à la personne de son choix. Sans coalition, il est quasi impossible de gagner des élections de nos jours. Macky Sall a été élu sous la base d´une coalition des plus hétéroclites qu´on puisse s´imaginer et, surtout, dans des conditions historiques jamais connues auparavant au Sénégal : des partis politiques qui avaient boycotté les législatives de 2007 avaient, depuis leur fuite, les coudées franches pour ne mener qu´une seule action : élaborer un plan diabolique qui empêchera la réélection d´Abdoulaye Wade en 2012, s´ils ne parviennent pas à le renverser avant cette date tant redoutée par eux. C´est ainsi que le Sénégal connu ses premières « assises nationales », puis, à l´image du printemps arabe, son « M23 », son « Y´en a marre », son « Wade dégage », ses slogans « Na dem… » et tant d´autres stratégies élaborées, dit-on, avec le soutien actif du capital étranger (surtout français, murmurent même certains…) qui voyait en Abdoulaye Wade un virus dangereux pour leurs intérêts politico-mercantiles qu´il fallait, même au prix d´une guerre civile, éliminer. Un mercenaire de la plume fut installé au Canada pour faire avaler au peuple qui n´aspire qu´à la paix et au développement qu´Abdoulaye Wade, en grand stratège et patriote, commençait à élaborer, l´opium de la propagande ; un autre se vit offrir sous le manteau une montagne de mensonges sur la gestion des deniers publiques sous l´alternance du 19 mars 2000, d´autres se chargèrent d´ancrer dans l´imaginaire collectif le plan dynastique d´Abdoulaye Wade qui tenait coute que coute à installer son fils au pouvoir ; d´autres, face à la réalité que WEDDI GIS BOOKUSSI, racontaient simplement que les routes ne se mangent pas et firent avaler à certains sénégalais cette énormité… Lorsque la date fatidique, si crainte par des hommes qui n´avaient en commun que la maladive haine vouée à un homme, des présidentielles de 2012 approchait à grands pas sans que l´opposition fanfaronne qui se qualifiait de significative voit un signe encourageant pour eux de barrer la route au candidat Abdoulaye Wade, pointer le nez quelque part, elle passa alors à la vitesse supérieure en transformant en Kanonenfutter (chair à canon) un homme à la gâchette plus facile que sa cervelle (devenu député à l´assemblée nationale sénégalaise, après avoir déclaré devant les caméras d´avoir abattu un citoyen sénégalais), qui menaça de mettre le pays à feu et à sang, si jamais la coalition qui avait la majorité parlementaire permettait à Abdoulaye Wade d´être candidat aux présidentielles. Devant un tel matraquage, le peuple sénégalais, craignant le pire, avait choisi, meurtri, d´accorder sa carte électorale à un homme, Macky Sall qui, lui-même, ne s´attendait pas à une telle aubaine. Jusqu´à ce jour, ceux-là même qui ont contribué à faire de Macky Sall le quatrième président de la république du Sénégal, croient faire un mauvais cauchemar. Certains, pris certainement par le remord, disent aujourd´hui s´être attendus a tout sauf Macky. Si alors Macky Sall pousse la fanfaronnade jusqu´à se vanter d´être LE PRESIDENT LE MIEUX ELU EN AFRIQUE, alors là… à vous de continuer.

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