XALIMA NEWS – L’information est donnée par le journal l’As. A en croire ce quotidien, le président de la République ne semble pas décidé à faire sortir Karim Wade de prison. « Grace ? Faudrait-il d’abord qu’il en fasse la demander », a-t-il dit. Une chose qui ne risque pas d’arriver puisque Karim Wade avait clairement déclaré qu’il n’entend pas formuler une demande de grâce. D’ailleurs, Macky Sall ajoute : « Sérieusement, je n’y pense même pas. Je pense que le Sénégal a besoin de rupture pour se développer, on ne peut pas jouer impunément avec les deniers publics ».
Le fils du chef de l’Etat sortant est en prison depuis avril 2013. Il a été condamné à 6 ans de prison ferme pour enrichissement illicite.
Karim
WADE, le pire ennemi du bas peuple !
Les sénégalais l’ont
connu au lendemain de la victoire son père en 2000. En effet, Abdoulaye WADE
fut porté à la magistrature suprême par les sénégalais avec beaucoup d’espoir.
Les premiers mois de sa gouvernance auguraient des lendemains meilleurs pour le
Sénégal et une amélioration des conditions de vie des sénégalais. Mais
malheureusement, Wade père avait pris l’option de se départir de ses alliés qui
avaient combattu avec lui au 2e tour en 2000. Ainsi, ils sont tous
chassés du gouvernement pour céder la place aux jeunes libéraux qui devront
désormais gérer les affaires de la cité.
Après quelques années, Karim
WADE fit son apparition dans le gouvernement avec plus de quatre ministères
stratégiques que son père lui confia au moment ou de valeureux fils du pays
très compétents peinent à trouver leur premier emploi. C’est le début d’une
bamboula inqualifiable.
Avant même d’atterrir dans le gouvernement, Il effectuait de
fréquentes navettes entre Londres et Dakar, puis décide en 2002 de s’installer
au Sénégal pour travailler dans l’administration de son père. Il est nommé
conseiller personnel du président de la République, chargé de la mise en œuvre
de grands projets, tels que le futur Aéroport
international Blaise Diagne (AIBD) prévu à Diass, la restructuration des Industries chimiques
du Sénégal (ICS)
ou la mise en place d’une zone économique spéciale intégrée dans la capitale,
devenant ainsi son homme de confiance, son expert financier, son watchdog – selon la formule d’Abdoulaye Wade
lui-même. Pendant cette période, c’est-à-dire avant son entrée dans le
gouvernement, il a su profité de son expérience de banquier pour faire
d’importants placements dans les paradis fiscaux pour s’assurer, lui et sa
famille, d’une retraite dorée au moment ou les sénégalais sont dans l’attente
d’une atténuation de leurs nombreuses souffrances. Pendant 7 ans, il a réussi à
sécuriser toute la fortune qui devra tenir en vie sa famille pendant plusieurs
années.
En juin 2004, il est nommé président de l’Agence nationale de
l’Organisation de la conférence islamique (ANOCI) avec pour mission de préparer et
d’organiser le onzième sommet de l’OCI devant réunir quatre ans plus tard à
Dakar les responsables de 57 pays musulmans avec un budget de plus de 432
milliards.
Ce fut l’occasion rêvée pour renflouer davantage les comptes
de la famille par de nombreuses surfacturations opérées sur les chantiers de
l’ANOCI. En effet les 7 km de route qui étaient facturés à 22 milliards de FCFA
ont finalement couté 40 milliards 28 millions de FCFA sans compter les travaux
d’embellissement qui ont couté 623 millions de FCFA au contribuable sénégalais
avec des cocotiers à 1 million de FCA l’unité.
Pour la réception des invités, un bateau dénommé « LA
MUCISA » a été pris en location pour un cout de 3 milliards pour seulement
15 jours. Cette manne financière a été directement puisée des caisses du port
autonome de Dakar sans l’aval du conseil d’administration.
En 2009, après qu’il fut nommé ministre d’État, ministre de
la Coopération internationale, de l’Aménagement du territoire, des Transports
aériens et des Infrastructures, il
avait en charge le fameux PLAN TAKKAL ou il a, entre 2011 et 2012, dépensé 120 milliards FCfa
en combustibles et 30 milliards FCfa pour la location de groupes électrogènes
au détriment des investissements structurels attendus. Aussi, en 2011, le fonds
a emprunté auprès de la Banque atlantique du Sénégal, un montant de 34
milliards FCfa qu’il a rétrocédés à la Senelec aux conditions de l’emprunt,
pour lui permettre d’apurer ses arriérés vis-à-vis de la Sar et de la Société
International trading oil and commodities (Itoc). A cette occasion, des frais
et commissions de 815 millions FCfa ont été prélevés au bénéfice de la banque
et du «Conseiller financier et lead arrangeur Blackpearl Finance», d’autant que
le Commissaire aux Comptes du fonds spécial de soutien au secteur de l’énergie
avait contesté le bien-fondé de ces frais et commissions en estimant que
l’intervention d’un conseiller financier n’était pas nécessaire dans
l’opération.
Notons aussi qu’en 2007, sous la conduite de Karim WADE,
l’Etat du Sénégal signait un contrat à un
prix initial de construction estimé à 349 479 101 euros (environ 230
milliards de FCfa) pour la réalisation de l’aéroport international Blaise
Diagne. Avant même de sortir de terre, le projet a déjà englouti plus de 500
milliards de FCfa du contribuable sénégalais par un troublant jeu d’avenants.
Scandaleux !
C’est un gouffre à milliards. Un monstre
financier qui s’est nourri des deniers publics sénégalais. Sans scrupule, avec
voracité. Signé le 3 avril 2007, le contrat de construction, clé en main, d’un
nouvel aéroport d’envergure avec le groupe Saudi Bin Ladin, au titre de crédits
consentis d’abord auprès de Bnp Paribas et ensuite auprès de 8 institutions
financières (Afdb, Afd, Idb, Idc, Sfd, Boad, Icf Debt Pool Llp, Opec Fund),
risque aujourd’hui de coûter au Sénégal la peau des fesses par la faute du fils
de Wade.
Je voudrais aussi vous rappeler que Karim WADE avait à sa disposition
un jet privé pour assurer ses déplacements personnels à l’étranger et le tout
payé encore par le contribuable sénégalais.
Donc, au moment ou les sénégalais peinaient à joindre les
deux bouts, au moment ou les coupures intempestives d’électricité avaient fini
de sortir les sénégalais de leurs gonds d’où les émeutes de l’électricité, au
moment ou la flambée des prix des denrées de première nécessité avait plongé
les sénégalais dans une souffrance accrue, au moment ou les travailleurs de la
défunte compagnie Air Sénégal International se sont retrouvés au chômage à
cause de sa faute, Karim WADE roulait sur des milliards du contribuable
sénégalais. Le peuple ne peut avoir plus grand ennemi que le fils de Wade qui
avait reçu les éloges de son père qui lui disait que « je dirai à ta mère
que tu as bien travaillé ». Bien sur, il a bien travaillé parce qu’il a
réussi à sécuriser le butin familiale qui servira à plus de 10 générations de
la dynastie WADE pendant que la majorité des sénégalais vit en dessous du seuil
de pauvreté.
Sénégalaises, sénégalais, chers compatriotes, l’impunité doit
être bannie de ce pays si on veut vraiment atteindre l’émergence.
Rien ne peut autoriser la mise en liberté de Karim Wade si on
prend en compte tout le préjudice évalué à des centaines de milliards qu’il a
causé aux sénégalais. Sa place véritable est en prison jusqu’à ce qu’il accepte
de rendre aux sénégalais leurs deniers qu’il a détournés.
Je n’ai pas souvenance d’une demande de grâce de la part de Karim Wade adressée à Macky Sall .C’est le contraire qu’il a dit . Le droit sous-régional (CDEAO) et international disent que sa détention est arbitraire et sans fondement juridique .Par conséquent , ces 2 institutions demandent sa libération sans condition et son dédommagement . Le problème est de savoir si Macky Sall respecte le droit international universel . Si tel n’est pas le cas , sa « dignité » légendaire l’empêchera de solliciter ces mêmes institutions quand il occupera la station de Karim à Rebeuss et que ce dernier lui succédera au Palais . A bientôt !
ils sont ou les preuves
si l’etat senegalais n’ets pas capa
les preuves ou sont les milliards
on attends toujours
keuf ragalal sa borome lowakhfi dagaco wakhat