XALIMANEWS : Le Président sortant Macky Sall a promis, lundi, de doter son centre culturel régional de Louga d’équipements modernes de musique afin de « refaire » de la capitale du Ndiambour, une ville de création artistique et culturelle.
« Ce centre sera doté d’équipements modernes pour la musique, la création des arts afin de refaire de Louga un centre de création artistique et culturel », a-t-il dit.
S’exprimant lors de son meeting politique à Louga, Macky Sall a soutenu que le centre rebaptisé du nom de Mademba Diop, le fondateur de l’histoire culturelle de Louga sera doté de studios d’enregistrements et de conservation, mais également d’unités de reportages et de productions dramatiques.
« Je salue, ici, le virtuose Mademba Diop, fondateur du cercle de la jeunesse de Louga dès 1952. Nous avons baptisé le centre régional de la culture de Louga du nom de ce pionnier de l’histoire culturelle du Sénégal » a souligné le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) à l’élection présidentielle du 24 février prochain.
Macky Sall a salué la dimension religieuse et traditionnelle de la ville de Louga qui selon lui, est la terre de grandes figures historiques comme Djily Mbaye, Mansour Bouna Diop, Thierno Bachirou Tall et Abdou Diouf, ancien président du Sénégal.
« Le Président Abdou Diouf est un homme d’Etat et je salue sa dimension exceptionnelle d’homme d’Etat, sa tempérance, sa générosité et sa dignité même après son départ à la tête du Sénégal », a souligné Macky Sall qui dit reconnaître le travail que le deuxième président du Sénégal a accompli dans le pays.
Le président sortant aurait pu donner à Louga, une vocation semi-industrielle, plutôt que d’invoquer ici une vocation uniquement artistique et culturelle! Le Sénégal ne souffre pas d’un manque de danseurs, encore moins de chanteurs, si je comprends bien où veut en venir le candidat président. Ces clichés sur le N’diambour doivent cesser; cette partie du Sénégal a plus besoin de création d’emplois par des investissements dans l’entreprise familiale à l’image de l’Italie des années 50 à nos jours. Comment parler de développement dans un pays où même les ustensiles de cuisines les plus primaires sont importés d’Inde, de la Chine, et d’Europe ? Pourquoi n’obligerions-nous les firmes étrangères à monter au moins leurs produits chez-nous ? Pourquoi importer des produits finis à 100%? Serions – nous des idiots pour ne pas comprendre que sans unités de productions d’au moins 40% des produits dont nous avons besoins, dans deux siècles nous serions au même point, avec ou sans pétrole et gaz ?. Faut pas rêver !