XALIMANEWS- Face aux députés de l’Assemblée nationale, le Premier Ministre, Mahammed Boun Abdallah Dionne a d’emblée parlé de l’article 85 de la Constitution du Sénégal pour cadrer légalement le prétexte et la périodicité des questions d’actualités des députés comme le stipule la loi fondamentale sénégalaise.
« Ce rendez-vous est voulu et organisé par le Chef de l’État. Il ne faudrait pas qu’on oublie que les questions d’actualités sont inscrites dans la Constitution par l’article 85, qui a institué ces questions d’actualité », indique-t-il avant d’ajouter : « les députés peuvent poser, au Premier Ministre et aux autres membres du Gouvernement qui sont tenus d’y répondre des questions écrites. Les députés peuvent poser au Premier Ministre et aux membres du Gouvernement, qui sont tenus d’y répondre, des questions orales et des questions d’actualité. Les questions et les réponses y afférentes ne sont pas suivies de vote. Le Premier Ministre et les autres membres du Gouvernement se présentent à l’Assemblée nationale, selon une périodicité à fixer d’accord parties, pour répondre aux questions d’actualité des députés ».
Le ministre pense qu’il est important de confirmer leur disponibilité à venir autant de fois sur la période définie du 15 octobre au 30 juin, selon les dispositions constitutionnelles qui veut qu’il y avait une session unique du Parlement. « Nous ne sommes pas venus, car, il y’avait la session budgétaire après ma déclaration de politique générale. Nous sommes prêts à venir selon une périodicité tel que le prévoit la Constitution », justifie-il alors que le Groupe Liberté Démocratie et des non-inscrits ont boycotté cette séance de questions d’actualités.