Malgré le débat sur sa suppression, l’article 80 relatif au délit d’offense au chef de l’État n’est pas pris en compte dans le cadre de la réforme en cours du Code pénal. Interpellés sur ce maintien, les acteurs politiques ne partagent toutefois pas la même position. Pour les uns, le maintien de l’article 80 peut se comprendre avec le respect qu’incarne la posture du président de la République qui, pour eux, ne doit pas être chef de parti politique. Par contre, pour d’autres, l’article 80 doit tout simplement être supprimé et son maintien n’est rien d’autre qu’une stratégie pour mieux museler d’avantage l’opposition. Au moment où l’ancien ministre libéral Aliou Sow prend le contre-pied de tout le monde en plaidant tout simplement son maintien.
Source: Sud Quotidien
PAS QUESTION DE SUPPRIMER L’ARTICLE 80 PARCEQUE Y’A DES PERSONNES DE MAUVAISE FOI DANS CE PAYS