Ceux qui critiquent Idrissa Seck, l’accusant même de déloyauté quant à ses sorties contre la gestion du gouvernement, ont-ils raison de le faire, tout allié de Macky Sall qu’il est ?
Son raidissement, en tout cas, des sources proches de Rewmi l’expliquent par les sorties contre lui et son parti qui seraient orchestrées par Thierno Alassane Sall, ministre des infrastructures, présenté comme futur candidat à la mairie de Thies (M. Sall est originaire de Thies) même si le maire de Thies avait fait savoir qu’il ne rempilerait pas à la mairie de la ville.
« Mon devoir de vérité et mon devoir républicain, c’est de dire ce que je pense en toute souveraineté. Je constate des manquements importants dans la gestion des ordures et autres qui ne sont pas prises en charge. J’ai le droit de les poser. (…) », avait dit Thierno Alassane dans une interview accorde à l’Observateur vers la mi-mars.
La question de la délégation de pouvoirs à Yankoba Diattara, avait aussi été soulignée par M. Sall qui disait en ces termes « cela fait deux mandat pour lesquels, il fait de l’intérim. J’ai dit qu’il délègue, qu’il n’est même pas présent au conseil municipal ».
Une sortie selon ces mêmes sources vue comme téléguidée par le Président de la république qui fait parler son ministre, même si cela n’est pas vérifié.
Des attaques donc, que le maire de Thies a considérées comme dirigées contre lui à travers sa gestion. Ce qui sans doute a poussé M. Seck à viser la gestion de l’actuel gouvernement en utilisant, selon les mêmes sources le « même devoir de vérité » que M. Sall