XALIMA NEWS – Sortie très critique du M23 contre le secteur de l’Education. Le mouvement parle de «plus de quatre décennies de mal gouvernance du secteur de l’Education (qui) ont généré au (Sunugaal) un déficit de formation se traduisant, entre autres, par un nombre insuffisant d’étudiants (150 000 étudiants là ou il en faudrait au minimum 400 000), mais aussi et surtout par des résultats catastrophiques aux examens». Les chiffres de la médiocrité : «moins de 40% d’admis annoncés au baccalauréat 2015, contre 31,8% en 2014 ; 38,5% en 2013 ; 38,1% en 2012, et 42,2% en 2011». De quoi faire dire au M23 qu’il s’agit là d’un «désastre national dont il faut enfin prendre acte».
Tout comme, il convient d’admettre, selon Bass Sarr & Cie, que «ces résultats récurrents ne signifient pas autre chose qu’une ‘neutralisation’ du Budget du ministère de l’Education nationale». Et pour eux, «cela signifie que la première base (le socle) de l’émergence n’est pas encore en place et c’est comme si nous jetions par la fenêtre plusieurs années de notre Budget de l’Education !». Ils estiment que «les conclusions des Assises de l’Education ne méritent pas de dormir dans les tiroirs et il revient au gouvernement de créer les conditions requises pour refonder une école malade, inadaptée et incapable de produire des citoyens à même de faire face aux défis de la mondialisation».
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