Depuis quelques mois, un malaise gronde au sein du bureau régional de Plan International Sénégal et de Plan Sénégal. Et pour cause, beaucoup de Sénégalais disposent de contrats locaux, contrairement aux expatriés qui jouissent de privilèges inestimables. S’y ajoute, la nouvelle directrice, une japonaise du nom de Mie Takaki, a égrené un chapelet de mesures pour pousser les cadres sénégalais vers la sortie, au profit d’éléments expatriés peu expérimentés.
Au sein de l’Ong Plan International Sénégal, le cadre étranger est mieux traité que celui autochtone. En effet, ces derniers reçoivent des salaires faramineux de deux à trois millions nets sans compter divers avantages dont la prise en charge de l’éducation de leurs enfants, le logement, le gardien, la femme de ménage et l’alimentation en gaz. Ce qui pousse bon nombre de membres d’autres Ong à se poser la question de savoir si les parrains qui injectent leur argent sont au courant de la gestion dépensière de l’actuelle directrice, la Japonaise Mie Takaki. Cette dernière a installé un véritable malaise au sein de l’organisation. En partenariat avec Stéphanie Conrad (une femme allemande qui a rejoint son mari au Burkina Faso mais continue de percevoir son salaire), elles sont en train de placer leurs amis par le biais d’avis de vacance de poste. Pendant ce temps, beaucoup de cadres Sénégalais sont poussés vers la sortie. C’est le cas de Mor Guèye, le directeur de Plan Guinée et Soudan, qui a fini par rendre le tablier. Frédéric Bambara, qui a occupé le poste de chargé de communication au niveau régional durant quatre années, a été informé par Email que son contrat ne serait pas renouvelé. Alors que la législation prévoit un préavis de 3 mois avec une correspondance envoyée, avec accusé de réception. Le poste Suivi et Evaluation, assuré par un certain Oumarou Ousseyn depuis deux années, est mis en compétition. Pis, celui-ci a même été attribué à un étranger bien avant la publication de l’avis de vacance de poste. Zida, un informaticien au niveau régional, a accepté un modeste salaire pour occuper ce poste-là où son prédécesseur gagnait deux fois plus. Même la Radio Guneyi, qui a formé plusieurs journalistes aujourd’hui de renom, n’a pas été épargnée. Le collectif des cadres Sénégalais du bureau régional de Plan, dénonce avec la dernière énergie l’Ong, qui sert de refuge financier à une coterie qui n’a d’yeux que pour ses intérêts. S’y ajoute, le collectif a cafeté le changement de l’organigramme de Plan International Senegal, en recrutant des cadres expatriés pour frustrer, et pousser les cadres autochtones à la démission. Nos tentatives de joindre Mie Takaki, la directrice de l’Ong, ont été vaines. Affaire à suivre.
T.A.B
LOFFICE.SN
les ong ne sont pas chez nous pour nous sortir de la pauvreté mais pour nous y maintenir, c’est leur fond de commerce!!!!!