Les militaires invalides du Sénégal ruminent leur colère après le suicide, vendredi dernier, de leur camarade Oumar Bocoum.Ils exigent des autorités sénégalaises du concret et non plus des montagnes de promesses.
C’est la colère dans les rangs des militaires invalides et mutilés de guerre. Après qu’un des leurs, Oumar Bocoum, s’est immolé par le feu, vendredi matin, devant les grilles du palais présidentiel, ces anciens militaires ne comprennent toujours pas les lenteurs notées dans l’attitude de l’Etat en vue de la résolution de leur ‘situation précaire’. Une situation qui a fini par jeter le trouble dans la tête de leur camarade Oumar Bocoum qui a préféré se donner la mort face à l’angoisse de trouver un travail hypothétique. Et ils informent que, n’eussent été les propos du khalife général des mourides, Serigne Cheikh Maty Lèye Mbacké, qui, lors d’une audience en début du mois, leur a demandé de rester calmes et qu’il se chargerait de diligenter leur dossier, ils allaient manifester comme dans le passé. Aujourd’hui, informe Ousmane Sène, le chargé de l’organisation de l’Association nationale des anciens militaires et invalides du Sénégal (Anamis), ‘nous accrochons notre espoir sur ces promesses du khalife des mourides mais également du président Abdoulaye Wade qui, lors d’une audience en 2007, avait promis de résoudre notre situation’.
Ousmane Sène et ses camarades exigent présentement l’application de la loi 67-42 en ses articles 19 et 10 sur le relèvement des points et valeurs indiciaires. Ce qui verrait leurs salaires de ‘misère’ considérablement relevés. Des salaires qui s’articulent autour de ‘30 mille à 40 mille francs Cfa’, précise Khaly Ndiaye, chargé du volet social à l’Anamis. ‘L’Etat du Sénégal n’a jamais tenu ses promesses envers nous’, regrettent les membres de l’association. Des promesses également relatives à un soutien efficient et annuel à la Fondation des invalides et mutilés de guerre, mise sur pied il y a deux ans. Certes, une Agence de réinsertion des invalides et autres mutilés de guerre a été créée mais, à ce jour, elle ne bénéficie d’aucun appui de l’Etat du Sénégal pour prendre son envol, regrettent Ousmane Sène et ses camarades.
Les anciens militaires confirment tout de même que le défunt ne figure pas dans le fichier de l’Anamis. Ce qui, selon eux, ne lui enlève aucunement le statut d’être un des leurs. Ils sont entre six mille et sept mille militaires invalides et mutilés de guerre au Sénégal. Parmi eux, mille cinq cents ont adhéré, à ce jour, à l’Association nationale des anciens militaires et invalides du Sénégal.
Amadou NDIAYE
walf.sn
Que la terre leur soit légére à ces combattants sacrifiés à cette guerre qui ne dit pas son nom réellement je suis triste pour ces jeunes soldats qui se sont engagés pour défendre les couleurs de la nation sont aujourd’hui envoyés en casamance prématurément c’est à dire manque de formation militaire et en plus ils sont mal équipés (armes-gilet par par balle-radio-gps- munition etc…….)il se peut meme que les rebelles soient mieux équipés que nos soldats ce n’est pas normale!!!! il faut que les autorités senegalaises décident enfin s’il faut donner indépendance aux casamançais ou non au cas contraire il faut y aller à fond et arreter tous ces rebelles pour le bien des senegalais en meme temps aussi pour l’image du pays aujourd’hui le senegal fait parti des pays où il y a conflit interne à qui la faute les rebelles soit disant indépendantistes.pour moi les négociations devaient se terminées depuis une belle lurette et il faut aussi qu’en ce moment on évite d’avoir des liens amicaux avec certain pays je vous laisse deviner ceux sont de vrais hipocrites et rangeons notre slogant « TERANGA » dans le tirroir le temps de faire table rase à l’intérieure du pays et les frontières La « téranga » nous paralyse un peu je trouve qu’on est trop gentil c’est on aime pas la guerre mais est ce qu’on a le choix ?