XALIMANEWS : À la suite de la mort de 11 personnes et des blessures occasionnées à au moins 80 autres au cours de manifestations réprimées au Mali les 10 et 11 juillet, Samira Daoud, directrice pour l’Afrique de l’Ouest et Afrique centrale à Amnesty International, a déclaré : « Les autorités maliennes doivent immédiatement enquêter sur les circonstances de la mort d’au moins 11 personnes dont un mineur de 15 ans, au cours des manifestations du week-end. Elles doivent se conformer à leurs obligations constitutionnelles et internationales en matière de respect de la liberté de réunion pacifique et d’interdiction de l’usage excessif de la force.
Au moins 80 manifestants ont été blessés lors de la répression par les forces de sécurité. Il faut mener dans les meilleurs délais une enquête rigoureuse, impartiale et indépendante et déférer à la justice toutes les personnes suspectées d’homicides ou autres violations des droits humains contre les manifestants. Les personnes arrêtées en lien avec ces manifestations doivent être libérées ou présentées devant un juge. Tous les individus interpellés doivent être présumés innocents. Les droits à la vie, à l’intégrité physique et de se faire représenter par un avocat lorsque détenu, sont fondamentaux et ne sauraient être compromis. La décision de perturber l’accès à Internet et aux réseaux sociaux comme Facebook, WhatsApp, Twitter ou Messenger pendant les jours de manifestations constitue une violation du droit à la liberté d’expression.»
Mali : Amnesty International veut une enquête sur la disparition de personnes lors des dernières manifestations
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