Les deux journalistes français de RFI, Ghislaine Dupont et Claude Verlon, ont été exécutés ce samedi au mali, peu de temps seulement après leur enlèvement. Kidnappé par un commando armé, ils ont éété tués par leurs ravisseurs qui les ont criblés de balles.
Ghislaine Dupont et Claude Verlon ont été kidnappés ce samedi par un commando armé. Les deux journaliste français qui travaillaient pour RFI, ont été enlevés à Kidal, au moment où ils effectuaient un reportage sur le Mouvement national pour la libération de l’Azawad MNLA ). Quelques minutes après leur enlèvement, « ils ont été tués par leurs ravisseurs ». Les corps des deux journalistes auraient été retrouvés, criblés de balles, à 12 km de l’endroit où ils ont été enlevés.
Selon le gouverneur de Kidal, Adama Kamissoko, Ghislaine Dupont et Claude Verlon, qui préparaient une émission spéciale de RFI prévue les 7 et 8 novembre au Mali, quittaient le domicile d’Ambeiry AG Ghissa, l’un des leaders du MNLA, lorsqu’ils « ont été enlevés par un groupe armé ». « Les deux journalistes avaient chacun un appareil d’enregistrement et avaient rendez-vous à la Banque malienne de solidarité (BMS) de Kidal. Ils ont été enlevés par des hommes armés qui ont quitté la ville avec eux », a précisé une source militaire, selon Le Parisien. Un hélicoptère avait décollé immédiatement après l’annonce de leur enlèvement pour retrouver leur trace et un véhicule de la force Serval avait, selon plusieurs sources militaires, pris en chasse les ravisseurs. Selon Mali.com, ce sont des hommes de l’opération Serval qui ont retrouvé les corps des deux reporters.
« Quelques minutes après le début de la poursuite des ravisseurs des deux Français, on nous a informés que leurs corps ont été retrouvés criblés de balles à l’extérieur de la ville », a déclaré Paul-Marie Sidibé, préfet de la localité de Tinzawaten, qui est basé à Kidal. Un haut responsable du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA, séparatistes touaregs) a également déclaré que les corps avaient été découverts à l’extérieur de Kidal. Selon une source de la sécurité malienne, les journalistes ont été tués à une dizaine de kilomètres à l’extérieur de la ville.
Ce double assassinat intervient alors que les quatre otages français détenus au Sahel depuis plus de trois ans ont été libérés mardi.
afrik.com
