La junte propose de former un gouvernement composé essentiellement de militaires. Par ailleurs, les nouvelles autorités de Bamako acceptent que le président déchu Ibrahim Boubacar Keïta retourne chez lui ou aille se soigner à l’étranger. A l’issue de discussions, la Cédéao et les putschistes maliens sont d’accord pour tourner la page IBK.
Rfi
C’est ça les conséquences de l’intolérance entre les hommes politiques. Au lieu d’accepter la main tendue de IBK vous vous mettez à casser le Mali.
C’est la démocratie au Mali qui ira à vau-l’eau.
Il faudrait un autre 26 mars pour les déloger du pouvoir. Encore 20 ans de régime militaire en vue
Les masques de ces indignes militaires maliens commencent à tomber ! J’avais bien dit ici qu’ils ont pris le pouvoir pour le garder par A ou par B et le plus longtemps possible. De sources sûres, des officiers impliqués dans le coup d’état négocient secrètement un partage des postes dans le gouvernement et les grandes institutions de l’État. Des officiers d’autres corps comme la douane et la gendarmerie veulent aussi leur part du gâteau. L’Imam salafiste et manipulateur Dicko qui a créé tout ce bordel a découvert le piège des militaires et veut maintenant se rallier les partisans d’IBK pour éventuellement appeler à une nouvelle mobilisation populaire pour réclamer une transition courte. Mais ça ne marchera pas car ces militaires n’ont pas pris le pouvoir pour le redonner aussi rapidement. Clairement le Mali va vers des troubles majeurs les tout prochains mois d’autant que les jihadistes continuent leur avancée et contrôlent presque Gao. Entre le mauvais IBK et le pire CNSP militaire, les maliens ont bêtement choisi le pire…