Au Mali, un accord de paix sur le Nord du pays a été finalement signé ce week-end.
Il ne manquait plus que la signature des rebelles touaregs, c’est désormais chose faite. Leur représentant ajoute son paraphe au bas de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali. Mais derrière les sourires et les effusions, la méfiance reste de mise. « Une paix ne se gagne jamais à partir d’une simple signature. Elle naît du respect des engagements, de la bonne foi et de la volonté politique », a prévenu Mahamadou Djeri Maïga, de la coordination des mouvements de l’Azawad.
Des assemblées régionales
L’accord prévoit la création d’assemblées régionales et l’intégration de combattants touaregs dans les forces armées du pays. En 2012, les rebelles touaregs s’allient aux jihadistes d’Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI), qui prennent alors le contrôle du nord du Mali. Ils en sont chassés en 2013 par la France. « Il y a eu un long travail de fait et il faut saluer le rôle des autorités algériennes », s’est félicité le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian.
Francetv.info