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Malversations à l’agence Ponty de la poste. Mamadou Lamine Thior fait « cracher » 20 millions de Fcfa au receveur

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En fuite depuis la découverte d’un trou de 36 millions de Fcfa à l’agence Ponty de la Poste, Kalidou Mbodji est sorti de sa cachette. Il a mis sur la table 20 millions de Fcfa, tout en promettant de verser, avec l’aide de sa famille, les 16 millions de Fcfa aujourd’hui. C’est le compromis qui a été trouvé, même s’il sera licencié sans droit, pour éviter la prison à ce cadre à deux ans de la retraite. Mais s’il ne respecte pas sa promesse de libérer le reliquat aujourd’hui, la Direction générale se verrait dans l’obligation de porter l’affaire devant la Justice.

L’affaire Kalidou Mbodji, du nom de ce receveur de l’agence Ponty de la Poste, qui a fait main basse sur la somme de 36 millions de Fcfa pour se fondre dans la nature, connaît des développements. Selon des sources très sûres, le « fugitif », grâce à de nombreuses interventions, a trouvé une solution à l’amiable avec la direction générale de la Poste pour rembourser le montant détourné. C’est ainsi que Kalidou Mbodji est « réapparu » avec une avance de 20 millions de FCFA sur les 36 détournés. Et sa famille a promis fermement de verser le restant aujourd’hui. Faute de quoi, la direction générale menace de porter l’affaire en Justice.

N’empêche, le compromis trouvé pour éviter la prison au mis en cause, est en lui-même une sanction. En effet, même si le receveur rembourse la totalité du montant détourné, la direction générale va appliquer des sanctions administratives. C’est-à-dire le licencier sans droit. Mais, si toutefois, le mis en cause ne respecte pas ses engagements, il sera non seulement sous le coup de sanctions administratives, mais aussi judiciaires. Ce mardi 13 avril est, donc, jour de tous les dangers pour Kalidou Mbodji, qui, pourtant, a eu jusque-là un parcours sans faute. Récemment une mission d’inspection avait été envoyée, comme de coutume, à l’agence de Ponty. Mais dès qu’il a su que les investigations allaient révéler ses malversations, le receveur a pris la tangente. Qu’est ce qui l’a poussé à commettre ce détournement alors qu’il est seulement à deux ans de la retraite ? À la Poste de Ponty, on se pose encore la question, surtout que le mis en cause, très pieux, avait toujours son chapelet en main. Mais comme l’habit ne fait pas le bon postier…

Cheikh Mbacké GUISSE

lasquotidien.info

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