Le ministre de l’Education nationale, Mamadou Talla, a exprimé lundi la volonté de son département d’instaurer une « école de la République » et de la « réussite », à travers l’engagement de tous les acteurs du secteur.
« Il ne s’agit pas seulement d’espérer, mais de créer les conditions de notre réussite ; les conditions qui nous permettent d’atteindre nos objectifs. C’est ensemble que nous allons atteindre ces objectifs mais en ayant en ligne de mire l’école de la République, l’école de la réussite », a-t-il lancé. Il s’exprimait à l’ouverture du séminaire de la rentrée scolaires 2019-2020, organisé à Saly-Portudal (Mbour, ouest) et dont le thème portait sur : « Une amélioration de la gouvernance et un partenariat efficace au service des performances scolaires ». « Quand on parle d’éducation, elle devrait être inclusive ; au-delà de ceux qui sont dans le circuit connu ou traditionnel. Il faut l’éducation aux valeurs pour installer une école de la République, une école de la réussite. C’est l’objectif que nous nous fixons », a notamment dit M. Talla. Il a souligné que ce séminaire de quatre jours (du 17 au 19 courant) devrait permettre de « préparer la prochaine rentrée scolaire, de poser des actes, de se fixer des objectifs et d’aller ensemble pour leur atteinte ». « Il faut aller dans le sens du respect et de la réalisation de tous les engagements que nous avons pris depuis qu’on est là, mais également ceux qui avaient été pris avant notre arrivée. Je salue cette posture du gouvernement qui veut aller vers la résolution définitive de l’ensemble de ces problèmes », a poursuivi le ministre de l’Education nationale. Il salué la nomination d’une personnalité chargée de coordonner le monitoring en la personne de Cheikh Kanté, ministre en charge du Plan Sénégal émergent (PSE).
« Nous avons aujourd’hui quelqu’un qui est désigné pour le monitoring afin de faire face à tous ces problèmes. C’est cette dynamique unitaire qui devrait nous permettre de faire face aux défis », a-t-il estimé. Il a lancé un appel pour que le jour de la rentrée des élèves, le 3 octobre prochain, les enseignements puissent démarrer. Se disant rassuré par la présence de tous les acteurs du système éducatif, Mamadou Talla s’est dit convaincu que sa mission ne pourra réussir que si un climat de confiance et de sérénité s’installe entre les acteurs. D’après lui, l’apaisement du climat social ne peut s’obtenir que dans le respect mutuel entre les différentes parties prenantes.
« Sans climat apaisé, on ne pourra pas réussir toutes les transformations que nous devons faire », a-t-il insisté, avant de rappeler que sa préoccupation, c’est « comment rendre efficace et efficient le système éducatif ». « Il nous faut réfléchir sur comment accompagner également les acteurs en termes de formation mais aussi comment revoir notre mode de gouvernance et de pilotage de nos structures. Comment arriver à créer un accès pour tous à une éducation. Nous sommes le ministère de l’Education nationale et non le ministère des enseignements », a-t-il martelé. Il a annoncé qu’il se rendra à Ziguinchor le 23 septembre prochain pour le lancement d’une « grande semaine de nettoyage », qui devrait permettre de rendre effective la volonté des autorités éducatives de rendre effective le concept « ubi tey jang tey » (démarrer les cours le jour de la rentrée). « Nous sommes en train de nous préparer mais c’est une affaire de tous : les collectivités, les associations et le ministère de l’Education nationale, mais également d’autres ministères comme celui de l’Habitat, de l’Urbanisme qui sont tous mobilisés. »
aps.sn