Dévoilé au monde entier par son tube «Vacance», Mame Balla, l’auteur de «Ndèye Guèye» (un morceau qui cartonne cet été), a été parmi les artistes sénégalais que Youssou Ndour a invités pour les dix ans de Bercy. Présent donc au Grand bal avec son épouse, une Hollandaise, Mame Balla a bien voulu s’entretenir avec l’Obs sur sa vie sentimentale, sa carrière et bien évidemment le regard qu’il porte sur Bercy. Entretien.
Mame Balla, vous êtes invité par Youssou Ndour pour les dix ans de Bercy, peut-on connaître les sentiments qui vous animent ?
Tout d’abord, je tiens à rendre grâce à Dieu qui m’a permis de rallier Paris sans problème. Ensuite, je remercie très sincèrement Youssou Ndour qui m’a invité pour le Grand bal. Je prie pour que Dieu exauce tous les chantiers qu’il a pour le Sénégal et qu’il gravisse encore d’autres échelons. S’agissant de Bercy, pour moi, rien que de s’y produire, c’est une grande faveur pour un jeune musicien qui débute. Et pour un artiste qui cherche une promotion, il n’y a pas mieux que le plateau de Bercy. Youssou Ndour a fini de nous baliser le chemin et c’est un mérite, car il a trimé fort pour arriver à ce niveau. Tout le monde achète les Cd de Bercy. Donc, jouer un morceau pour ensuite figurer dans le lot des artistes qui s’y sont produits, c’est grand. Car non seulement tu seras connu partout où les Cd sont vendus et les gens qui ne te connaissaient pas vont forcément te connaître. Et ça, c’est énorme. Alors nous ne pouvons que remercier Youssou Ndour, car il est une fierté pour notre pays. Nous autres jeunes talents, nous avons le devoir de suivre ses pas. Car, en nous invitant à Bercy, c’est une manière pour lui de nous montrer le chemin de la gloire. Youssou pouvait l’organiser pour lui tout seul et venir se produire avec son groupe, mais il a élargi le plateau de Bercy.
Ou en êtes-vous avec votre carrière ?
J’ai sorti un album, il n’y a pas longtemps. C’était tout juste avant la Tabaski que j’ai sorti l’album avec Bouba Ndour et nous faisons la promotion de la cassette.