XALIMANEWS : La redéfinition du cadre légal du secteur touristique sera érigée en priorité en vue de booster l’offre touristique nationale avec la mise en place de normes et de décrets d’application qui protègent les touristes et les acteurs de tous bords a déclaré, lundi à Cap-Skirring (Ziguinchor, sud), le ministre du Tourisme, Mame Mbaye Niang.
« Redéfinir le cadre légal dans ce secteur est devenu une priorité. Nous évoluons dans un monde où il y’a des standards et des normes », a expliqué Mame Mbaye Niang qui séjourne dans la région de Ziguinchor pour une tournée dans plusieurs réceptifs locaux.
M. Niang a entamé son séjour par une visite de courtoisie au roi d’Oussouye en présence des autorités administratives, des élus locaux, de la ministre de l’Economie solidaire et de la Microfinance Aminata Angélique Manga, du député Aimé Assine entre autres.
La délégation ministérielle s’est ensuite ébranlée vers Cap-Skirring pour y visiter des sites hôteliers comme le Club Med, la Maison bleue longtemps fermée et d’autres réceptifs.
« Le tourisme est devenu un vrai business avec ses exigences. Les clients deviennent de plus en plus exigeants. Il faudra être aux normes. Il faudra avoir une réglementation avec des décrets d’application qui garantissent des droits aux touristes et aux investisseurs », a poursuivi M. Niang au cours d’une rencontre d’échanges avec les acteurs touristiques.
Ces derniers ont tour à tour exposé les différentes problématiques du secteur devant le ministre qui a dit vouloir être « franc et sincère ».
« J’ai entendu vos préoccupations surtout en ce qui concerne les hôtels fermés. Le travail sera fait. Nous jugerons de la façon la plus équitable. Tous les dossiers seront suivis avec détermination et abnégation et avec toute la volonté requise », a assuré le ministre du Tourisme qui a qualifié sa visite à Ziguinchor comme « une tournée de prise de contact ».
Les hôteliers, les guides touristiques, les touristes et autres acteurs ont insisté sur les problèmes qui gangrènent le secteur en citant le « manque de suivi dans les décisions étatiques, la cherté des vols d’avion, la réouverture des hôtels, le financement du secteur, l’accompagnement des guides touristiques, les taxes aéroportuaires entre autres ».
« Nous avions plus de touristes en Casamance au plus fort moment de la crise. Aujourd’hui la crise est presque derrière nous, mais nous avons moins de touristes. C’est paradoxal », a lancé un acteur touristique.
« Vos préoccupations seront traitées en urgence et avec beaucoup de détermination », a répondu Mame Mbaye Niang.
APS