L’émissaire des ailes extérieure, politique et militaire du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance séjourne à Dakar, depuis 4 jours, dans l’attente d’une audience avec le président de la République. Selon Émile Zola Coly, aussi bien Jean François Marie Biagui, César Atoute Badiate que Salif Sadio ne souhaitent qu’une chose : le retour définitif de la paix dans la partie sud du pays. Mais, prévient-il, le Mfdc, dans toutes ses composantes, avertit qu’il suffit que Farba Senghor soit associé de près ou de loin au règlement de la rébellion, pour qu’il mette un terme aux futures négociations. Car, pour l’émissaire, non seulement l’élément hors du commun a humilié tous les acteurs du Mfdc, en prétendant les nourrir et blanchir, mais aussi il a tenté de les « corrompre » pour continuer à faire partie des facilitateurs, histoire de toujours bénéficier de la
Désormais, la balle est dans le camp du président de la République ! L’émissaire des différentes sensibilités du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (Mfdc) est arrivé depuis quatre jours à Dakar, avec dans ses valises les termes de référence que l’aile extérieure et l’aile armée lui ont demandés de remettre à Me Abdoulaye Wade. Ce, pour permettre au gouvernement et au Mfdc d’aller rapidement à la table des négociations. « Je parle au nom de Jean Marie François Biagui, Salif Sadio et César Atoute Badiate qui sont tous favorables à un retour définitif de la paix dans cette partie sud du Sénégal », affirme Émile Zola Coly. Ce dernier, rencontré hier, ajoute : « on n’attend qu’une audience avec le chef de l’Etat, pour lui remettre les termes de référence, autour desquels devra s’articuler la tenue prochaine des négociations ». Mais, déclare-t-il, « si le processus de paix est grippé, c’est surtout du fait des agissements de Farba Senghor ». Voilà, dit-il, « un homme qui, non seulement ne connaît rien de l’Etat major du Mfdc, mais aussi passe tout son temps à raconter des balivernes au sujet de la crise qui sévit en Casamance ».
Acteur dans le processus de paix depuis 2005, Émile Zola Coly se veut formel : « quand j’ai rencontré Farba Senghor à son domicile, je lui ai clairement fait part du souhait inébranlable du Mfdc de le voir s’effacer du dossier, parce qu’il n’a aucune mainmise sur le mouvement irrédentiste », confie-t-il. Poursuivant, il ajoute : « cette rencontre entre Farba Senghor et moi a eu lieu au lendemain de sa déclaration malheureuse, suite au communiqué du commandant suprême du maquis, César Atoute Badiate. Qui, fort heureusement, a démenti le même jour Farba Senghor, qu’il dit d’ailleurs ne point connaître. Ce jour-là, renchérit l’émissaire du Mfdc, « Farba Senghor a voulu que je démente le communiqué signé de César Atoute Badiate ». Voilà, mentionne-t-il, « comment Farba Senghor a tenté de me corrompre, pour continuer à bénéficier de la confiance du président de la République ». Et pour le calmer, explique Émile Zola Coly, « j’ai fait semblant d’accepter de jouer son jeu, mais jamais je n’accepterai de me ridiculiser à ce point. Même si l’ancien ministre des Transports aériens a, juste après notre entrevue, fait croire au chef de l’Etat qu’il m’a convaincu d’accepter de démentir le communiqué de César Atoute Badiate ».
« On mettra un terme au processus de paix, si Farba Senghor y est impliqué »
Quid de la réaction des indépendantistes après la sortie de l’ancien ministre ? La réponse d’Émile Zola Coly tombe sèche : « c’était la consternation et la colère dans le maquis, parce que c’est une insulte faite aux rebelles que de prétendre les nourrir et les blanchir ». C’est pourquoi, l’aile extérieure et l’aile militaire ne veulent même plus entendre parler de Farba Senghor. S’y ajoute le fait que, si ce dernier avait une mainmise sur le maquis, il ne serait jamais en train de remuer actuellement Ciel et terre, afin qu’on l’intègre dans le dispositif des facilitateurs », affirme l’émissaire. Aussi, « ont-elles clairement indiqué que si Farba Senghor est associé aux futures négociations, l’aile militaire, Atika, l’aile extérieure et celle politique mettront immédiatement un terme au dialogue », avertit Émile Zola Coly.
Daouda THIAM
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CES FIEFFÉS MENTEURS ILS SUCENT LE SANG DE LA CASAMANCE ON A VU BASSENE AVANT TOI .COMMENT ON PEUT DEMANDER DES NÉGOCIATIONS EN EXIGEANT COMME CONDITION LA COMPOSITION DE LA DÉLÉGATION EN FACE. WADE NE DOIT MÊME PAS RECEVOIR CES CONS .ILS DÉPOSENT LES ARMES OU L ARMÉE VA FINIR LE TRAVAIL AMORCÉ SUR LE TERRAIN .LES REBELLES NE CHERCHENT QU A GAGNER DU TEMPS POUR SORTIR DE L ÉTAU DE L ARMÉE.PAS DE PAIX POUR LES ENNEMIS DE LA PAIX .LES CASAMANCAIS EN ONT MARRE D ÊTRE LES OTAGES DE BANDITS AUX ABOIES
tout a
fait d’avis ce sont des voleurs de chevres qui n’ont aucun respect pour la casamance. Ils se soucient peu des familles disloquees des peres de famille enerrance. Ils faut les pendre tous
Pas de negociations vous nous laissez avec ces gars sans les politichiens on regle cette règle .Actuellement ils ont tous fuits vers la guinèè en attendant le debut des negocitions pour venir continuer leur savoir faire :attaquer les bus des civiles ,cultiver du chanvre indien …le para