XALIMANEWS-En conférence de presse ce lundi après les manifestations meurtrières découlant de la condamnation d’Ousmane Sonko et ayant causé 16 morts, la F24 a réagi face à cette siatuation, à travers Alioune Sané, Aminata Mimi Touré, Maitre Moussa Diop, Cheikh Tidiane Dieye et Moustapha Guirrasy
Cette conférence de presse n’a pas été diffusée en direct par les médias sénégalais, faute de coupure de la connection internet sur mobile. D’emblée, la F24 a « deploré les morts et les dégâts materiels causés par les émeutes, dénoncé les pillages et les violences tout en imputant au Président Macky Sall d’être le seul responsable de cette situation néfaste pour le peuple sénégalais, avec son lot de morts. » Aliou Sané le vice vice-président de la Plateforme qui était detenu en prison 5 jours durant, a « dénoncé les conditions dans lesquelles se trouvent les personnes arrêtées non sans avoir décrit le comportement des policiers envers un jeune gamin à qui ils tenaient par le bout du nez tout en lui aspergeant un liquide. » Ce qui est une violation de leurs droits, eux qui sont au nombre de 500 arrêtés. Monsieur Sané « a décliné le prochain plan d’action de F24 avec 2 manifestaions organisées le 9 et 10 juin prochain sur le long de la VDN, appelant les gens à sortir massivement, voire un nombre de plus d’un million de personnes pour montrer au Président Macky Sall que c’est le peuple qui manifestait et non un groupe de personnes, comme ironisait certains pontes du régime. De son coté, Aminata Touré après avoir craché ses vérités au chef de l’Etat, a lancé un appel à Marième Faye Sall, première Dame, pour qu’elle « raisonne le chef d’Etat quand aux jeunes qui meurent dans les manifestations. » A la suite d’Aliou Sané et d’Aminata Touré, Moustapha Diop (ex membre BBY), Cheikh Tidiane Dieye et Moustapha Guirrasy, ont pris la parole, informant d‘ »une prochaine plainte à la CPI, dénonçant la présence des nervis auprès des forces de l’ordre et exhortant le Président Macky Sall à libérer Ousmane Sonko, qui se trouve persécuté et en résidence surveillée chez lui, ne pouvant ni sortir ni communiquer avec les membres de la coalition de Yewwi Askanwi.