Décidément, la passe d’armes entre la coalition de l’opposition Gor ca wax ja et la Cena de Doudou Ndir n’est pas près de s’estomper. Pour cause, une dizaine de jours après la réplique de la Cena bottant en touche les arguments de l’opposition, relativement à ses manquements dans le contrôle et la supervision du processus référendaire, Mamadou Diop Decroix et cie reviennent à la charge. En s’évertuant à mettre à nu les gaps notés dans la réplique de Doudou Ndir et de la Cena !
Prenant ainsi au mot la Cena qui relève, dans son communiqué du 11 avril dernier, s’être autosaisie à l’occasion des fraudes avérées enregistrées, lors de la révision ordinaire des listes électorales de 2015, la coalition Gor ca wax ja s’est voulue formelle. Pour Mamadou Diop Decroix et cie, «Le souci du respect de la règle cardinale de fiabilisation du processus électoral aurait dû vous (Doudou Ndir et la Cena-ndlr) emmener à exiger l’annulation de toutes ces opérations dès lors qu’elles sont effectuées en violation de la loi électorale et, surtout, d’ouvrir une enquête pour situer clairement les responsabilités et en tirer les conséquences». Malheureusement, ont-ils indiqué à l’attention de Doudou Ndir, «Vous ne l’avez pas fait alors que le mal, lui, était déjà fait».
Dans la foulée, Gor ca wax ja a fait remarquer que « Ces pratiques préjudiciables à la bonne transparence dans le processus électoral ont effectivement généré 285.079 mouvements dont 200.000 nouvelles inscriptions». Or, «Jamais révision ordinaire, ou encore moins celle extraordinaire, n’a permis d’atteindre cette barre particulièrement élevée, et que rien ne peut justifier, surtout dans un contexte où le calendrier électoral n’enregistrait aucun enjeu justifiant une telle mobilisation qui ne nous aurait, d’ailleurs, pas échappé sur le terrain».
Pis, diront Mamadou Diop Decroix et cie, si la Cena s’était investie à passer le fichier électoral au peigne fin, elle aurait découvert moult incohérences, notamment au niveau de collectivités dont « le nombre d’électeurs dépasse ou avoisine la population de la collectivité toute entière : Mbeuleukhé 128,0% ; Dakar Plateau 108,3% ; Fann-Point E-Amitié 157,4% ; Walaldé 88%».
DES GAPS EN ZAMBIE AUX OMISSIONS VOLONTAIRES
La passe d’armes entre l’opposition et la Cena n’a pas occulté par ailleurs les divergences relatives au processus électoral en Zambie. A ce niveau, la coalition Gor ca wax ja a réitéré sa position sur les manquements relevés au niveau des membres de la Decena de Zambie, et corrigés par Doudou Ndir et cie. Un cas qui aurait dû emmener la Cena « à procéder à des vérifications sur l’ensemble des 37 autres délégations extérieures de la Commission électorale nationale autonome (Decena) ». Idem du vote des Sénégalais de Pointe Noire à propos duquel l’opposition a tenu à remettre les choses à l’endroit en rappelant le refus systématique de ses représentants à autoriser le vote avec des photocopies légalisées des cartes nationales d’identité numérisées, des passeports ou des cartes consulaires. La loi électorale ayant été finalement suivie explique en vérité « l’absence de toute observation dans les procès-verbaux des bureaux de vote de Pointe Noire ».
La réplique de Mamadou Diop Decroix et cie à la Cena de Doudou Ndir ira même loin, en indexant «les grandes omissions volontaires enregistrées dans le communiqué du 11 avril 2016 de la Cena ». Selon ainsi la coalition Gor ca wax ja, la Cena a passé sous silence près d’une vingtaine de grandes questions qu’elle aurait dû soulever dans le cadre de l’auto saisine. A l’instar de la proclamation des résultats du référendum par le ministre de l’Intérieur qui n’est chargé que de la préparation et de l’organisation des opérations référendaires, une initiative qui n’a reçu aucune réaction de la part de Doudou Ndir et cie.
Forte de touts ces constats, Gor ca wax ja conclura que «la Cena n’a pas fait tout ce qu’elle devrait faire, dans le cadre de sa mission de contrôle et de supervision pour garantir l’équilibre des parties dans tout le processus référendaire».
Sud Quotidien
Franchement ce serait un crime que l’opposition laisse faire la déby-isation des élections sénégalaises. Des confections de cartes d’identité dans les salons des responsables du parti du président de la république, reconnues par la CENA, des gonflements de bureaux de vote à hauteur de 1 213 bureaux, en un seul jour de vote, ce serait vraiment un crime contre nos enfants que de laisser de pareilles choses passer en silence. Ce référendum a affiché le recul que le pouvoir a fait subir à la démocratie sénégalais, un recule de 60 ans.
Cela stipule k l’opposition doit revoir sa stratégie. son immobilisme avéré , ce que l’on retient de ses échéances, ce sont des acteurs insouciants en particuler ceux qui avaient en charge les opérations de surcroît le ministére. Doundir mom mungok rek!
Voici ce que lopposition doit exiger avant la prochaine election. Un seul Bulletin de vote
comme ça on evite les situations vecues en 2012 ( Bulletin de vote wade
comme Ticket dentree au concert organise par youssou Ndour)
2016 ( bulletin NON comme ticket dentree au concert de youssou Ndour a Linguere que Ali Gouye Ndiaye avait promu aux votants,
oubien a revendre 2500- 10000 CFA.
Rien de mieux que des preuves irréfutables pour mettre à nu ceux qui, pour des raisons inavouables, soutiennent le mensonge flagrant.
Quelque chose de grave est entrain de se passer inaperçu, à la fin de ce référendum. Le ministre de l’intérieur annonce, avant référendum 12 381 bureaux de vote.
La preuve ici:
http://www.sencms.com/news/Pol…
Pour proclamer les résultats, je juge Kandji déclare 13 594 bureaux de vote.
La preuve ici:
https://youtu.be/t4WUK-_V3Ns
1 213 bureaux de vote de différence, c’est pas une petite affaire.