Quand le patron de l’Alliance des forces de progrès (Afp) se soustrait à la marche de Benno Siggil Seneegal, suscite toutes sortes de suspicions chez ses camarades de l’opposition et invoque le paludisme pour se dédouaner des critiques lorsque deux tendances s’affrontent au sein de l’opposition quant aux méthodes qui doivent être utilisées pour chasser Wade hors du Palais, il n’y a plus de doute : ça ne carbure pas comme il se doit chez Amath Dansokho et Cie. Alors, il est interdit de chercher à comprendre les motifs, pour lesquels la mobilisation de ces derniers n’a pas été hier au rendez-vous.
Aussi invraisemblable que cela puisse paraître, le leader de l’Alliance des forces de progrès (Afp) n’a pas pris part hier à la marche organisée par Benno et réprimée par le ministre de l’Intérieur, Ousmane Ngom. En effet, Moustapha Niass a préféré se soustraire à l’initiative de ses camarades de l’opposition, alors que ces derniers, pour semer les forces de l’ordre, avaient décidé de commencer la mobilisation de leurs troupes au sein même du Siège de l’Afp. Si on ne sait pas pour l’instant les motivations de Moustapha Niass, il reste qu’il est bel et bien à Dakar. Même si ces derniers jours a beaucoup circulé la rumeur selon laquelle le patron des progressistes était hors du pays.
Selon toujours nos mêmes sources, Moustapha Niass n’a pas assisté avant-hier, à la rencontre de la Conférence des leaders qui a préparé la manifestation de Benno et c’est le numéro 2 de l’Afp, Madieyna Diouf, qui l’a représenté à ladite réunion. Commentaire d’un leader de l’opposition : « objectivement, parfois, je ne comprends pas ce que veulent certains camarades de Benno ». Comment peut-on envisager de bouter Wade hors du pouvoir, si on n’assiste pas à marche comme celle d’aujourd’hui (Ndlr : hier) ? », se demande, la mort dans l’âme, notre interlocuteur. Avant de marteler : « l’absence de Moustapha Niass alimente toutes sortes de supputations en notre sein et aucune explication ne nous a été avancée ». D’autant que, poursuit-il, « à part Macky Sall qui est hors de la capitale, tous ont répondu présent. Et même Amath Dansokho qui a une santé défaillante n’a ménagé aucun effort pour participer à la marche ».
Zoom sur les deux tendances qui se confrontent au sein de Benno pour le départ de Wade
Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’à Benno, on n’a pas la même démarche sur la manière de bouter Wade hors du pouvoir. En effet, de sources dignes de foi, deux tendances se dessinent chez les camarades d’Amath Dansokho. Il y a le camp des faucons comme Moussa Tine, Cheikh Sarr, Abdoulaye Bathily, Magatte Thiam et Ousmane Tanor Dieng ; ils sont les théoriciens d’une confrontation musclée avec Wade et son régime. C’est pourquoi même lors des rencontres hebdomadaires de la Conférence des leaders, les susnommés s’opposent toujours à la méthode pacifique affichée par leurs autres camarades, dont Macky Sall et Cie. Et aussi surprenant que cela puisse paraître, c’est Ousmane Tanor Dieng qui surprend son monde. Car le socialiste en chef, qui aimait fredonner la chanson d’une opposition républicaine, est aujourd’hui plus que convaincu que seule la confrontation peut faire entendre raison à Wade.
Moustapha Niass invoque le paludisme
Joint au téléphone, un proche de Moustapha Niass confirme la présence de ce dernier à Dakar pendant la marche, mais tient à lever toute équivoque : « si le secrétaire général de l’Afp n’a pas pris part à la manifestation, c’est simplement parce qu’il est souffrant », confie-t-il. Notre interlocuteur ajoute : « en réalité, le président Niass souffre du paludisme. Car lui, jamais il n’a une seule fois raté une marche. Mieux, c’est lui-même qui avait coordonné l’avant-dernière manifestation de Benno Siggil Seneegal ».
Daouda THIAM
lasquotidien.info
La Devolution monarchique qui est sur toutes les levres aujourd’hui, est une vieille pratique socialiste. Nous ne sommes pas des amnesiques politiques, encore moins des nostalgiques du passe du feu regime socialiste. Abdou Diouf est devenu President de la Republique du Senegal, non pas par accident, ni que le Peuple souverain en avait decide ainsi, mais par simple coup-d’Etat constitutionnel.
Nous avons l’inconditionnelle obligation en tant que Negres et dignes fils et filles du Continent Noir (Afrique) de nous enraciner dans nos valeurs positives avant de nous ouvrir au reste de la Famille de l’Humanite. Nous devons nous sortir de l’enfermement dans lequel les colonialistes, les Puissances de Babel nous ont mis en nous injectant une Instruction qui banalise notre propre Culture et Histoire et nous transforme en “Petits-Blancs”. Cette instruction n’a fait qu’aliener l’homme noir. Aujourd’hui sur le Continent, nos gouvernants pillent sans pudeur aucune, les deniers publiques et s’autoproclament meilleurs que ceux qu’ils gouvernent, parce que tout simplement, ils se pavanent a longueur de journee avec un morceau de tissu autour du coup (cravate) et qu’ils ressemblent plus a leurs Maitres Occidentaux. Acceptons freres et soeurs de vivre Africain, parce que, c’est la seule facon pour nous Negres de vivre libres et dignes. La voie du Salut qui garantit a la fois, la Dignite de l’homme Noir et une Afrique Unie et Indivisible, passe incontournablement par la mise en pratique de la Pensee de Thomas Sankara, Patrice Lumumba, Kouameh Kourouma, Cheikh Anta Diop…
• Les Socialistes, avec le fameux Gaston De Fer a leur tete, n’ont reussi que la Balcanisation du Continent Noir et la dilapidation de son Immense Richesse politico-economique et culturelle.
• Les Liberaux ont fini de mettre en agonie les Valeurs Positives Negro-Africaines et, marchandent a coup de Papier imprime (cfa…) nos Ames au Diable.
Dans le cas précis du Senegal, les derives du Pouvoir liberal en place, sont dues en majorite a l’opposition fantome et non republicaine. Cette derniere, en boycottant les dernieres legislatives, a laisse le libre choix aux liberaux d’utiliser a leur guise l’Assemblee Nationale, la Cour Supreme et le Conseil constitutionnel pour finalement installer d’une maniere non-moins republicaine, leur Dauphin a la Majustrature Supreme.
Si une telle chose se passait demain, la faute incomberait largement aux adeptes de la Politique de la chaise vide, notamment les partis politiques qui ont benevolement choisi de boycotter les dernieres legislatives, afin de punir le Peuple Senegalais de leur avoir refuse les portes du Palais de la Republique. L’Assemblee parlementaire est le maillon le plus incontournable dans une democratie, surtout directe… Arretons les marchandages et les mascarades politiques.Unissons-nous veridiquement autour de l’essentiel, parce que l’histoire juge toujours ses hommes.
Prenons l’exemple du Senegal,tant qu’on aura pas regle le probleme de la candidature a la majustrature Supreme, la misere des peuples reste sans solution. Le Senegal a une population estimee a environ 13 millions. L’Assemblee Nationale doit voter une loi selon laquelle tout pretendant a la tete de l’Etat, doit pouvoir justifier devant la Commission Independante du Fichier Electoral (CIFE), l’adhesion du 1/5 des citoyens(2 millions) a son projet de societe. Cela permettrait de regrouper les micro-partis en partis representatifs et significatifs et ainsi l’on habillerait l’echequier politique du Senegal d’environ 3 a 5 partis politiques legalement constitues.
Ceci ferait place a beaucoup plus de transparence et sur la meme lancee, reduirait les depenses electorales. Cherchons ensemble le Candidat qui passerait en revue de facon transparente, les Grands-Dossiers du Senegal de 1960 a nos jours, afin de combattre de maniere effective et efficiente l’impunite et de restituer Justice aux ayant-droits.
S’il y a un veritable Leader dans la presente Classe politique Senegalaise, il faut bien le chercher dans le cercle restraint de l’opposition republique qui n’ a jamais abandonne le Peuple a la merci, ni du Pouvoir actuel liberal, ni celui precedent socialiste.
La conviction de la Ligue des bons esprits demeure que le Candidat qui reunirait autour de lui les qualities et les personalites requises, se demarquerait des Maniaques du Pouvoir qui ne pensent qu’au partage du Butin, “Bennoo Siggil Senegal” ou “Bennoo Seddoo Senegal”, “Alternance Sopi ou Alter-noce Soupee”.
Les voleurs de la Republique doivent payer de leurs crimes politico-economiques.
“La Patrie ou la Mort, nous vaicrons”. Thomas Sankara
“La Politique est la gestion saine de la Cite”. Papa Latyr Faye
PLF
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