Des milliers de lycéens venus de plusieurs établissements de Dakar et de sa banlieue ont manifesté hier matin à Dakar contre les grèves à répétition des enseignants. Une marche qui devait être pacifique et qui s’est terminée par des affrontements entre manifestants et forces de l’ordre. Environ dix élèves ont été interpellés par la police, tandis que deux filles ont eu des fractures à la jambe pendant les heurts.
La journée a été longue, hier lundi, à Dakar et à Tambacounda. Dans la capitale sénégalaise, des élèves venus des Parcelles assainies et d’autres lycées de la banlieue ont rencontré une opposition farouche des forces de l’ordre. Les élèves voulaient marcher jusqu’au Palais de la République pour se faire entendre. Des milliers de lycéens venus de plusieurs établissements de Dakar et de sa banlieue ont manifesté hier matin contre les grèves à répétitions des enseignants.
Une marche qui devait être pacifique mais qui s’est terminée par des affrontements entre manifestants et forces de l’ordre. La Station Oil Libya de Scat Urbam était le champ de théâtre de cet affrontement entre élèves et forces de l’ordre. Environ dix élèves ont été interpellés par la police, tandis que deux filles ont eu des fractures à la jambe pendant les heurts. Un important dispositif policier a été mis sur pied au rond-point Liberté 6, vers la prison du Camp Pénal.
Arrivés devant les locaux du groupe Walfadrji pour manifester contre les nombreux débrayages des enseignants, les élèves ont opté pour un autre plan d’action afin de libérer leurs camarades arrêtés. Ils sont retournés à leur lieu de rassemblement à la station Oil Libya. Les lycéens, qui disent en avoir assez des grèves des enseignants, comptent aller jusqu’au bout pour se faire entendre.
A Tambacounda, contre les coupures intempestives d’électricité qui plongent la capitale orientale chaque jour dans le noir et bloquent les activités, des jeunes, après avoir fait passer le message, se sont mobilisés et ont envahi la grande avenue très prisée par les véhicules et autres passagers. Ils ont mis le feu sur des pneus et autres objets pour protester contre les coupures d’électricité qui durent quelque fois plus d’une dizaine d’heures.
Aïssatou Faye (stagiaire)
LEPOINTDUJOUR.SN