Des riverains et commerçant du marché « Syndicat » de Pikine se sont violemment affrontés ce lundi matin. Conséquence, des étals ont été brûlés et des maisons saccagées. Il a fallu l’intervention de la police pour rétablir l’ordre.
C’est en début de matinée, ce lundi, que les hostilités ont démarré. En effet, des marchands, qui officient au marché « Syndicat » ont commencé à jeter des pierres dans les maisons environnantes. Ce, disent-ils, pour protester contre la construction d’une route qui oblige les propriétaires d’étals à déguerpir.
Les commerçants ont alors aussitôt pensé que les riverains ont été les instigateurs de la construction de cette route. Une manière sans doute, de les obliger à quitter les lieux. Au lieu de s’en référer aux autorités, ces derniers ont alors préféré déverser leur bile sur leurs voisins. Et leurs agissements n’ont pas manqué de causer des préjudices aux riverains, puisque des toits de maisons se sont retrouvés endommagés.
Un des riverains, imam de son état, s’est d’ailleurs prêté aux questions des journalistes, venus sur place pour dire qu’ils souffrent le martyr, en cohabitant avec ces marchands ambulants.
« Même pour sortir nos morts des maisons, nous sommes obligés d’attendre la nuit. Et lorsqu’une femme en état de grossesse est sur le point d’accoucher nous éprouvons des difficultés pour la faire sortir des maisons. Quant aux malades ils souffrent le martyr tellement ils ne peuvent pas se frayer un chemin pour aller à leur rendez-vous », dit-il.
Les marchands ambulants, eux dégagent en touche. Ils soutiennent que ce sont les riverains qui ont déclenché les hostilités. « Ils ont attendu minuit dans la nuit du dimanche au lundi pour mettre le feu à nos étals », déclare Modou Faye qui porte la parole de ce collectif des marchands ambulants du marché « Syndicat ».
La tension qui a monté tout au long de la journée, a poussé la police à intervenir et à veiller au grain, surtout que des marchands ambulants ont promis de se venger en brulant à leur tour, les maisons des riverains.
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