Mariage et Vie sexuelle chez les Bédik. Éclairage et réalité historique
Par le service de xalima société
La TFM a eu une belle idée d’aller à la rencontre du peuple inconnu des Sénégalais, les Bédik. L’élément, diffusé par la chaîne de la télévision de Youssou Ndour, est un bon document qui renseigne sur la vie de ce peuple «fermé » du Sénégal oriental profondément ancré dans son terroir et fortement attaché à ces coutumes comme la plupart des peuples dits « marginaux ». Mais, malheureusement, le traitement qui lui a été réservé par l’équipe matinale de la dite chaîne et la maladresse énorme qu’a commise la réalisatrice de ce reportage l’ont rendu inintéressant et provocateur.[xalima.com] C’est ce qui a provoqué l’ire soulevée par les Tendanké (l’autre appellation des Bédik) et le rappel à l’ordre des dirigeants de cette chaîne par le ministre de la culture. Les Bédik ont raison de se protester auprès de l’autorité étatique, d’autant plus que les commentaires, qui ont été faits, relevaient, non seulement de moqueries, d’ignorances mais surtout de mensonges sur leur histoire. Information frelatée ! Chose inacceptable pour une chaîne de télévision qui se revendique d’être la plus populaire et la plus suivie au Sénégal.
Chez nous, à xalima, on a fouillé les archives, ouvert les tiroirs des bibliothèques, pour faire la lumière sur la vraie vie des Bédik en se basant sur des travaux universitaires, spécialistes des Bédik.
Voici le reportage de la TFM sur les Bédiks dans l’émission matinale, Yeewulen, du 14 mars 2014
1 D’abord qui sont ces Bédik?
C’est sur une ribambelle de petits massifs (environ 365 m), sous un tapis vert d’une « foret claire », à l’est du Sénégal, dans la région de Kédougou, plus précisément dans Salemata et Bandafassi , près de la zone frontalière entre le Sénégal et la Guinée d’une part et le Sénégal et le Mali d’autre part , que les Bédik ont implanté leurs cases. Ils sont proches des Coniagui, Bassari Peuls… Sur des sols granites et dolérites, ils pratiquent la culture de l’arachide, du fonio et du mil.
2 La TFM devait-elle diffuser ce document?
La réponse est oui. Il n y a rien de grave dans le contenu de cette courte video. Qui sont les Bédik? D’où viennent-ils? Où vivent-ils? Comment vivent-ils? Donc, la video a répondu à toutes ces questions en si peu de minutes. Mais le commentaire qui s’en est suivi a tout gâché, parce qu’il s’agit d’une énormité.
3 L’animatrice a-t-elle tort ?
Oui, elle a fait un commentaire de trop et a même menti si on se fie aux travaux des chercheurs. Nous y reviendrons dans nos prochaines lignes. Quand l’animatrice de la TFM dit , des garçons et des filles de même sang sont enfermés dans une chambre pour s’adonner à des relations sexuelles. En plus, elle ne montre aucun témoignage sur ça. Sa parole perd toute crédibilité. Dès lors, on peut penser qu’elle avait des a priori ou elle s’est basée sur des clichés vulgairement réservés à ces « peuples marginaux ». Et on peut comprendre la colère du ministre de la culture qui appelle au professionnalisme. Le traitement d’un tel sujet devait être l’affaire d’un grand reporter aguerri, entouré de spécialistes sur la question ou sur l’histoire du Sénégal, mais pas d’une simple animatrice de télé formée sur le tas et visiblement sans culture générale. C’est ça le défaut de nos télévisions. Tout le monde peut commenter une information.
4 La société Bédik promeut- elle l’inceste?
Non ! L’animatrice a menti sur toute la ligne. Certes les mariages avec personnes apparentées ne sont pas exclus. Comme cela existe aussi dans les sociétés modernes africaines et occidentales. Au Sénégal les mariages entre cousins et cousines sont récurrentes, Et pourtant personne ne crie à l’inceste. Donc la consanguinité n’est pas l’apanage des Bédik. On la trouve chez les Wolofs, les Sérères, les Peuls, les Diolas etc. Et plus, cette pratique ne s’étend pas à tous les Bédik. Selon l’anthropologue, Jacques Gomila , spécialiste en anthropologie biologique et génétique et de l’histoire des Bédik, dans son ouvrage intitulé , « Les Bédik. Sénégal oriental. Barrières culturelles et hétérogénéité » publiée en 1971 et édité par Les Presses de l’Université de Montréal, la consanguinité est acceptée seulement que chez les Biwol et rejetée chez les Banapas qui croient que cette pratique ne fait pas partie de leur culture et c’est un fait culturel hérité des Peuls . Biwol et Banapas sont les deux fractions des Bédik . Donc en pays Bédik, on n’encourage nullement l’inceste.
Allant toujours dans le même sens, l’anthropologue, Jacques Gomila, qui a séjourné 28 mois chez les Bédik, explique les raisons de cette consanguinité : « La consanguinité peut être encouragée pour des raisons culturelles lorsqu’il existe des règles de mariage prescrivant ou recommandant l’union entre certaines catégories de sujets apparentés, ou pour des raisons économiques, aussi bien dans les sociétés rurales que dans les sociétés industrielles, lorsqu’il s’agit d’éviter la dispersion du patrimoine ; elle peut être découragée par la répugnance que démontrent beaucoup de cultures à l’endroit de ces sortes d’unions : on peut citer comme exemple de ce dernier aspect les prescriptions de l’Église catholique. ».
Donc il ressort de cette assertion que la consanguinité est un fait culturel et économique, permise aussi bien dans les sociétés traditionnelles que modernes.
Les Bédik sont très attachés à leur « unité reproductive », c’est-à-dire « des croisements à l’intérieur du groupe sans immixtion de sang étranger ». C’est ce que Jacques Gomila qualifie « d’Isolat Bédik »
Mariage chez les Bédik : faut-il avoir plusieurs enfants (5) avant de se marier ?
Faux ! Contrairement à ce que l’animatrice a affirmé. Chez les Bédik, une femme se marie quand elle est mûre. Chez les Bédik une femme mûre c’est celle « aux seins bien développés », selon Jacques Gomila et May Clarkson dans leur étude intitulée : « Éléments pour une ethnographie du mariage et de la reproduction chez les Bedik (Sénéga Oriental) », parue dans la revue Anthropologie et Sociétés, vol. 7, n° 2, 1983, p. 131-163. Donc la femme peut se marier en étant célibataire, divorcée, célibataire sans enfants ou avec enfants, veuve… . Sur ce domaine, il n y a pas de règles préétablies. Et de surcroit ils sont même en avance sur nos sociétés modernes sénégalaises parce qu’il n y a aucune honte d’épouser une fille qui a été déjà enceintée ou qui a des enfants avec un autre homme. Peut-on dire même que la femme est plus libre chez les Bédik que chez les Sérées, Wolofs et peuls. Donc c’est les Bédik, les pesanteurs sociales sont moins visibles.
C’est les Bédik, le mariage n’est pas forcé même si le père peut choisir une fiancée à son fils, selon Jacques Gomila et May Clarkson. Mais en « définitive, c’est la femme qui décidera du chox de son conjoint : elle peut refuser le mari qu’on lui a choisi même si » la dot a été payée, selon les deux auteurs.
Filles et garçons dans une même chambre pour des relations sexuelles?
C’est là, vraiment où l’animatrice a, carrément, déformé la réalité. Voici ce qui se passe réellement. En période de travaux champêtres, c’est-à-dire pendant l’hivernage, au mois de juillet et non d’Avril comme le dit l’animatrice, il est permis aux jeunes garçons de choisir des filles mûres c’est à dire des filles « aux seins bien développés » . « Lorsque la fille accepte les faveurs du garçon, ce dernier peut la retrouver dans sa case. Là, elle lui fait à manger un plat qu’elle a réservé pour lui, lui roulant elle-même les boulettes de nourriture et les lui donnant à la main. Après cela on cause puis on va se coucher » (Gomila et Clatkso). Certes, cette pratique a favorisé les naissances hors mariage. C’est ce qui fait que beaucoup de femmes se retrouvent avec un enfant ou plusieurs enfants au moment de leur mariage. Gomila et Clarkson affirment sur les 448 femmes mariées qu’ils ont interrogées, 237 (soit 53%) étaient déjà mères au moment de leur mariage ou se sont mariées enceintes : l’enfant appartient alors au mari, la paternité sociale prenant le pas sur la paternité biologique. Voilà comment se passent les choses mais pas de la manière décrite, avec audace, par l’animatrice sur le plateau de la TFM.
Donc, comme le voit, l’histoire des Bédik comme celle de toutes les ethnies du Sénégal sont très mal connues par nous, jeunes sénégalais. Au lieu d’interroger notre propre histoire, on se fonde sur des clichés et des préjugés comme le faisait l’érudition européenne qui a écrit et falsifié notre histoire. Dommage qu’au Sénégal, la recherche est au point mort faute de moyens financiers. L’histoire des sociétés dites minoritaires est complétement ignorée. Heureusement pour les Bédik, il y avait le canadien, Jacques Gomila qui a rendu immortel leur belle culture. Jacques Gomila n’est plus dans ce monde, cet universitaire de grand renom est mort jeune. Mais il peut être fier, là où il est, parce qu’il a permis de restaurer la vérité historique d’un peuple méconnu et oublié par l’historiographie moderne du Sénégal. Alors Pape Cheikh Diallo qui est prêt à se rendre chez les Bédiks au mois d’Avril pour coucher des belles filles peuvent aller chercher ailleurs parce que l’histoire vient de démontrer que ces filles ne sont pas des prostituées contrairement à ce que laissent entendre les commentaires de sa consœur. Toutefois ce reportage a mis en exergue la galère quotidienne des femmes Bédik pour aller chercher de l’eau. Elles doivent faire 365 m en hauteur (à la descente comme à la montée). C’est inadmissible. Et c’est là qu’on attend plus le ministre. Il suffit pas seulement de sermonner les télévisions, il faut agir sur le devenir de ces braves femmes et filles,
Service société xalima
Sources :
Jacques Gomila : Les Bédik. Sénégal oriental. Barriéres culturelles et hétérogénéité
Biologique. Les presses de l,université de Montréal 1971. 273 PAGES
Jacques Gomila et May Clarkson dans un article intitulé « Éléments pour une ethnographie du mariage et de la reproduction chez les Bedik (Sénéga Oriental) » ) paru dans la revue Anthropologie et Sociétés, vol. 7, n° 2, 1983, p. 131-163.
Nous vous conseillons vigoureusement de lire les travaux de Jacques Gomilla, ils sont d’une pertinence scientifique séduisante.
Xalima, je suis vaiment content de vous. Voila, ce aue j’attends des journalistes de nos paysa. Surtout ceux de la presse en ligne qui est devenu un leiu de mensonges et de calomnies. Que du n’importe quoi.Je suis tré frappé par votre professionnalisme. Votre article est de haute qualitée scientifique comme l’indique vos références bibliographiques. Je suis ému quand même en lisant la fin de cet article qui nous informe que le spéciaiste desBédik est mort jeune. C’est une grande perteA. Mais coomme vous le dites grace à ces travaux, la vérité historique est rétablie. Mais ca on le doit a vousm, gens du xalima. C est vous qui qvez fait tout ce travail pour sauver l’honneur de ce peuple enfermé. Je pense que désormais ces nullards n’auront plus la parole
Merci Xalima pour cet eclairage.. Le sensationnel a ute le pays. Bravo
Soutien aux Bédik,l’humanité à l’état pur ( presque )
Ces journalistes devraient séjourner avec les Bédik pour se rendre compte de la réalité et non pas de les survoler comme des vautours. Eux sont encore HUMAINS et intègres au moins. Comment vivent ces journalistes ???? QUE CACHENT -ILS SUR LEUR PROPRE VIE. C’est le propre de l’homme corrompu et mal dans sa vie d » écraser » les soit-disant plus sauvages. On devrait tous vivre comme eux pour se rendre compte de l’importance de la vie.
Journalistes, reporters, animatrices: trop trop de confusions au Sénégal!
Je pense que le ministère de la culture doit envoyer des journalistes,des ethnologues,des sociologues …etc faire le tour du sénégal et des contrées reculées du sénégal pour mieu x faire connaître le sénégal des profondeurs aux populations car les gens connaissent trés mal leur pays et je pense que c’est trés dommage.Le sénégal ne s’arrête pas seulement aux chefs lieu de régions.
La faute incombe aux responsables de GFM qui ont envoyé des des incultes faire un reportage qui aurait pu avoir une haute portée scientifique s’il avait été mené par des de vrais professionnels de la communication. Mais voilà ce qui arrive quand on veut faire une télévision populaire : on déforme et on stigmatise les les traditions et mœurs de ses concitoyens.
Merci a xalima
Mais merci tout d’abord à la personne à « Mame » qui avait commenté. Elle disait qu’elle allait faire les recherches à la biblio de l’Université de Montréal en faisant référence aux livres susmentionnés.
Tres content de cet article qui remet la veritre la ou elle doit etre sur ce brave peuple qui n’a rien demané a personne
Je ne me rabaisserai pas à faire un commentaire sur le comportement irrespectueux et irresponsable de cette equipe de tele qui ne cherche no pas à informer plutot à divertir
Tres content de cet article qui remet la veritre la ou elle doit etre sur ce brave peuple qui n’a rien demané a personne
Je ne me rabaisserai pas à faire un commentaire sur le comportement irrespectueux et irresponsable de cette equipe de tele qui ne cherche non pas à informer plutot à divertir
Merci.
Travail minutieux, très fouillés et bien documenté. Merci de rétablir la vérité./
IL FAUT PAS ALLER EN BESOGNE,PEUT ÊTRE QU’ELLE N’A PAS BIEN ILLUSTRE L’INFORMATION.VOUS SAVEZ CELA DEMANDE BEAUCOUP DE CHARISME.RECONNAISSEZ LUI AU MOINS LE MÉRITE D’AVOIR ESSAYER DE NOUS RAPPELER QUE LE SÉNÉGAL NE SE LIMITAIT PAS AU CHEF ET LIEU DE RÉGION.POUR LE MINISTRE,IL LUI FAUDRA BIEN PRENDRE EN CONSIDÉRATION LES MAUX ET ANOMALIES ANNOTES DANS LE FILM ET AGIR EN CONSÉQUENCE
Merci pour la clarté et la précision. Vous avez parfaitement raison de dire que la faute revient aux TV sénégalaises.
En effet, ces TELEBIDONS sont truffes d’animateurs sans culture et sans formation. A les écouter, on ne sait pas vraiment dans quelle langue ils s’expriment: ils ne parlent ni français ,ni wolof.
Félicitations aussi au Ministre de la Culture pour sa réaction si prompte.
En tant serer, ethnie minoritaire au senegal, je suis solidaire des BEDIKS, marginalises, comme nous par cette culture Wolof qui,avec le lobby TOUCOULEUR, font tout pour nous écraser.Je n’ai rien contre personne mais ,je dis seulement la vérité. Cela est visible a la TFM, dont les animateurs de cette émission matinale qui dure…..toute une matinée. Rappelons le reportage de cette même BASSE sur Diakhao. Quand elle commença a parler serer, elle fut l’objet d’un sabotage en direct de la part , s’il vous plait …..de l’animateur.Un peu de respect pour nous….Nous sommes fiers d’être ce que nous sommes.
Il y a quelques mois, une de nos « sœur » Marocaine disait ici que Xalima, son site préféré était le site d’Afrique noire le plus consulté dans son pays. Merci encore de nous avoir donné l’occasion de mieux « connaitre » ce peuple digne et fier.
GOOD JOB.IL FAUT AJOUTER QUE CETTE CAUSERIE ENTRE FILLES ET GARCONS,EXISTAIT ENCORE RECEMENT AU FOUTA TORO.DES ECHANGES D »IDEES TOUT COURT,LA FILLE ETAIT A LA GARDE DU GARCON QUI JAMAIS NE LA DESHONORAIT.
Boff…
Télé bidon!
Animateurs et animatrices de merde!
merci beaucoup a vous xalima d’avoir éclairé certains esprits.
Je suis Bedik et j’apprécie votre post merci encore
Cet article est peut être un éclaircissement scientifique mais je ne vois pas en quoi il contredit le documentaire.L’animatrice n’use pas de la rigueur scientifique nécessaire à ce genre de pratique mais ce qu’elle dit en langage néophyte transparaît dans l’article ci dessus.Wa sallam
Gfm a fait une confusions sur la date 1958 parlant du discours de Waldiodio ndiaye
vraiment un grand bravo à vous xalima. soyez le contraire de seneweb qui est entre les mains des ennemis du sénégal et qui cherche à disloquer le pays. Je ne vous lisez pas souvent mais vous venez de gagner un lecteur. On a besoin d’une presse responsable et malheureusement actuellement c’est le contraire qui existe. Certains sénégalais raisonnent par rapport à d’autres sénégalais et africains comme les colons, avec des préjugés coloniaux. Il est temps que cela cesse. N’importe qui ne doit pas être journaliste. encore bravo pour cette initiative.
Je comprends maintenant pourquoi en moins de trois ans XALIMA est devenu le site préféré de ceux qui pensent échangent des idées sans trop s’injurient comme des gorets .Merci parce que TFM la chaîne des futilités nous a trompés pendant un instant. Comme quoi on peut tromper quelqu’un un temps, beaucoup plus longtemps, mais jamais tout le monde et tout le temps. Xalima a rétabli la vérité
Ce peuple des Bédik ne serait il pas le peuple « témoin », c’est à dire celui qui est là pour montrer aux Africains qui rêveraient d’autarcie, et de développement endogène ? Pourquoi ce peuple n’a rien inventé : Ni vaccins, ni rien, sinon de se remettre à la mère nature ? Combien sont t ils depuis ces huit cent ans ? Auraient -il été décimés en quelques siècles ? Et si toute l’Afrique n’avait pas eu l’apport de l’Europe dès le 15ème siècle, cela ne voudrait pas dire que les Africains auraient été décimés par la maladie réduisant d’au moins le nombre d’habitants au 21ème siècle de moitié ou même du tiers ? A ses questions, les spécialistes Africains, Sénégalais devraient répondre plutôt que de s’attaquer à cette pauvre fille qui n’est qu’une simple animatrice de télé, elle n’est pas spécialiste, et son chef, l’a entrainée dans le ridicule en se moquant de ce peuple. Je ne suis qu’une occidentale qui aime tout le Sénégal et les Sénégalais c’est tout, et merci pour les échanges ici sur ce site .
les liens pour les deux ouvrages de jacques Gomila…
http://classiques.uqac.ca/contemporains/gomila_jacques/bedik_senagal_oriental/bedik_senagal_oriental.html
http://classiques.uqac.ca/contemporains/clarkson_may/elements_ethno_mariage_bedik/mariage_bedik.html
bonne lecture
merci, si toutefois les journalistes ou reporters faisaient des investigations avant, ce serait mieux. ils manquent souvent de préparation et de culture générale. les sénégalais ne lisent plus et croient tout savoir, experts en tout et en rien finalement. aujourd’hui chacun peut devenir journaliste car on se précipite de donner l’information pour retourner se focaliser sur les vérifications, dommage! xalima, ca kanam
TOUT c mensonge elle le retrouvera au cours de sa vie car elle a préparé depuis avant de s’y rendre sur le lieu. ce n’est pas admissible qu’un être sain d’esprit se mette devant tout une population pour ainsi mentir. c’est prémédité, elle ne peut pas nier s’il elle ne veut pas mentir qu’elle se reconnaisse et répare le tort. « mang µafe elan »
C’est comme ça qu’ils font ces journaliste, ils ne font deformer la vraie histoire des peuples, ils n’ont aucune formation specifique ne connaissent même pas leur deontologie. Et ce qu’ils et elles font entre eux ne le disent jamais, vs etes tous des imbeciles