A peine a-t-on franchi le seuil de son bureau à la Gueule Tapée, qu’il embraye, avec sa diction précise et son débit lent : le niveau des ambulances de réanimation, la section rapatriement sur le plan national et international, la reconnaissance du certificat iso en 2005. Ses combats et acquis du moment. En bras de chemise, la fenêtre grande ouverte, il disserte pendant des heures sur sa passion. Les traits délicats, le visage encadré de boucles, Massamba parle avec douceur. Les docteurs Ross et Carter, personnages de l’incontournable série « Urgences », ont rendu leur métier célèbre. Au quotidien, le médecin urgentiste reçoit des patients do
Massamba Sassoum Diop, président de Sos médecin: Tel père tel fils !
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Enfin ! lui dis-je. Il n’a pas l’habitude. Depuis 1997, tous ceux qui s’intéressent ou travaillent sur la médecine d’urgence l’ont rencontré. Sans forcément connaître son passé. Massamba Sassoum Diop, président de Sos médecin, parle au nom des nouvelles technologies de pointe dans le domaine de la médecine d’urgence qui sauve des vies. Pense à stabiliser, sécuriser le malade chez lui, avant de le transporter à hôpital. Amener la réanimation au lit du malade. Il confirme : « il y a cinq minutes, un patient a eu un infarctus, un collègue est en train de déboucher l’artère, chez lui, avec le produit référence aujourd’hui dans le monde, la métalyse. » Il ne plaide pas avec des arguments personnels, ne polémique jamais à titre individuel. Aujourd’hui, il accepte de raconter son parcours.