Il faut désormais compter avec la diaspora pour les élections de miss. Sur initiative de Dj Khoulé, un promoteur de spectacle basé aux Etats Unis, la finale de l’élection miss Sénégal-us a connu son épilogue. Dans une salle archi-comble sise sur la 43ème rue dans le Manhattan au cœur du Times square et devant un public enchanté, onze demoiselles se sont disputé la couronne. Elles ne sont pas seulement que des beautés, mais ont aussi des arguments intellectuels à faire prévaloir. Avec une moyenne d’âge de 19 ans, elles sont toutes dans les Universités américaines. En présence du ministre de la Culture, Serigne Modou Bousso Lèye et l’ambassadeur du Sénégal aux Etats Unis, Fatou Danielle Diagne, marraine de cette édition, le jury a porté son choix sur Matel Sow. Originaire de Louga, elle vit à Chicago avec ses parents.
L’As : Vous venez d’être élue Miss Sénégal-Us, qui est Matel Sow ?
J’ai 18 ans et je suis née à Dakar. Après la classe de troisième, j’ai déménagé aux Etats-Unis, pour rejoindre mes parents qui y étaient déjà installés. J’ai un petit frère et une petite sœur. Je suis très proche de ma famille. Je suis étudiante en deuxième année à l’Université de Chicago, où je fais des études en Relations internationales, en Économie et Droits humains. Ma vocation, très jeune, était d’aider les gens, spécialement les enfants ; et plus tard, j’envisage de faire des études en Droit, pour promouvoir le droit dans les pays du tiers-monde.
Avant cette finale, qu’est-ce qui s’est passé ? On a vu que toutes les miss ont répondu aux questions. Cela veut-il dire que vous vous êtes bien préparées ?
Vous l’ignorez peut-être, mais avant le défilé final, il y a eu un camp de sept jours, où toutes les candidates vivaient ensemble. J’en ai beaucoup appris. Je ne pensais sincèrement pas que je pouvais être élue mis. Lorsque les membres du jury ont appelé mon nom, j’étais surprise et cela m’a pris du temps, avant de réaliser que j’avais gagné.
Comment en êtes vous arrivée là, votre famille vous a-t-elle soutenue depuis le début ?
Au début, ma mère ne voulait pas que je le fasse et j’ai failli abandonner à cause de cela. Mais comme j’ai eu le soutien de mon père dès le début, j’ai décidé de ne pas laisser tomber ; et une fois qu’elle a compris que c’est quelque chose que je voulais vraiment faire, ma mère a commencé à me soutenir aussi. Je savais que si je gagnais, j’aurais une influence sur les jeunes ressortissants sénégalais ici aux Usa. Car on pourrait travailler ensemble et participer au développement de notre pays.
Après vos études, qu’est-ce que vous comptez faire ?
Quand j’aurai mon diplôme en Droit, je veux retourner au Sénégal et travailler dans le secteur de l’éducation, où j’ai des projets qui ont comme but de promouvoir l’éducation des jeunes filles, parce que je crois fermement que les femmes ont un rôle important à jouer au sein de la société.
Avez-vous l’intention de profiter de votre beauté et de faire carrière dans le mannequinat ?
Je n’ai jamais pensé faire carrière dans le mannequinat, mais on ne sait jamais. En tout cas, je donnerai toujours le meilleur de moi, à chaque fois que j’en aurai l’occasion, pour montrer l’immensité de la culture sénégalaise et de la beauté de nos femmes.
Fiancée ou cœur à prendre ? A quand le mariage ?
(Rire) On ne planifie pas le mariage. Ça arrivera le moment venu. Pour l’instant, je suis avec quelqu’un, on s’entend bien et c’est l’essentiel pour le moment.
Propos recueillis par Amadou BA
lasquotidien.info