XALIMANEWS- C’était, sans doute, une distribution anarchique de parcelles à Mbour 4. Pour cause, l’Etat est en train de diligenter un dossier lourd. D’ailleurs, le Premier ministre a annoncé, hier dimanche, dans le cadre de sa visite à Anse Bernard hier pour s’enquérir de l’occupation anarchique du littoral, la récupération de 7000 parcelles, rapporte Libération.
A rappeler que nombre de ces parcelles avait été attribué à des hauts fonctionnaires de l’Etat et à des hommes politiques. Un partage de gâteau qui avait fait beaucoup de bruits.
Qu’est-ce qu’il faut en faire maintenant? Il ne faut surtout pas arracher le gâteau des mains de Jean pour le reservir à Paul. C’est vrai tout le monde a décrié ce scandale de Mbour 4 il faut aujourd’hui refaire un nouveau projet cohérent, struturant, juste et surtout social. Ce programme doit avoir comme soubassement la réduction du déficit de logement et dirigé vers la classe moyenne tout y intégrant les cas sociaux. Il ne sert à rien non plus de donner un terrain à quelqu’un qui n’a pas les moyens d’y faire une construction mais plutôt faire de la surenchère pour le vendre. L’état doit faire des immeubles à logement pour les fonctionnaires de la classe moyenne tout un prévoyant un quotas pour les cas sociaux dans chaque immeuble et non créer des immeubles ou quartiers de cas sociaux comme c’est qui s’est passé en France avec les cités. Il ne faut surtout pas faire de l’aménagement sans système d’assainissement. Il y a des systèmes moins couteux dont on peut qualifier de sociaux qu’on peut faire pour tout un quartier sur un rayon d’un mètre. J’ai personnellement été le premier à faire une étude de la qualité du traitement des eaux usées à la station d’épuration dans un quartier de Ouakan à Dakar. C’était un système qui avait un décanteur dans chaque concession puis des tuyaux de 10 cm de diamètre qui conduisaient l’eau jusqu’à la station d’épuration qui avait un filtre à sable puis l’eau filtrée était déversée dans un puits pour servir à arroser des arbres. Je pense que ce sont de petites systèmes comme ça qu’on peut reproduire facilement d’un nouveau quartier à un autre. Il y’avait un autre modèle pour lequel j’ai été le premier à faire des analyses de la qualité physico-chimique et microbiologique du traitement des eaux usées et c’était à Yoff Tonghor avec le projet de L’APECSY. Ici c’était plus petit disons ça concerne une ou deux maisons et l’eau traitée devait servir à faire du maraîchage. Ces deux expériences datent de 2001 je ne sais aujourd’hui si elles sont encore d’actualité mais mon travaille de mémoire se trouve à l’ONAS.
je parlais plutôt d’un rayon de un kilomètre pour les stations d’épuration.