Des tonnes de poissons jonchent le littoral de la commune de Mbour sur plusieurs centaines de mètres et dans le Sud Ouest. Les faits sont constatés au cours de la journée d’hier. Des odeurs fétides accompagnent ce spectacle désolant. C e qui constitue un désastres écologique.
Des tonnes de sardinelles plus connues sous le nom de yaboye sont capturées et font l’objet de mévente. Les pêcheurs qui n’ont trouvé de preneurs ou acheteurs auprès des mareyeurs ont préféré délesté leurs embarcations des captures. La responsabilité des uns et des autres est de nouveau évoquée dans un contexte où il est question d’éducation et de changement de comportements pour un développement durable.
Le phénomène est diversement apprécié et fait l’objet d’interpellations. Des mareyeurs interrogés sont formels. Ils soutiennent ne pas pouvoir acheter plus qu’ils ne peuvent revendre. En plus, ils se désolent de ne pas disposer de système de froids pour la conservation du poissons. Du côté des pêcheurs, l’on dénonce les efforts de pêche non récompensés.
Après de durs labeurs, ils finissent par déverser des captures en mer en posant de multiples problèmes environnementaux. Le rivage ou le littoral est sali par des poissons morts. En plus ces poissons mort qui se décomposent sont source d’autres difficultés. Des plages se dégradent. Des installations touristiques de la petite côte condamnent. Elles en appellent à des comportements responsables des pêcheurs pour le prélèvement de ressources utilisables et monnayables au niveau du marché.
Un des responsables d’une des fédérations faîtières de la pêche et du mareyage y voit un manque d’organisation et de concertation des acteurs de la pêche. L’entente est difficile entre les mareyeurs et pêcheurs à propos des captures ou mises à terre. Ils se renvoient la balle. Si les uns déplorent les lois du marché les autres continuent de dénoncer des comportements irresponsables comme des efforts de sur pêche pour un gain substantiel. Au niveau du quai de pêche de Mbour se trouve un dispositif pouvant pourtant conserver des centaines de tonnes de poissons.
C’est a se demander ce qui empêchent l’achat des méventes et leur revalorisation vint quatre à quarante huit heures après d’une part et d’autre part, la ressource qui fait l’objet d’une raréfaction mérite une prise de conscience. Des observateurs veulent et proposent la valorisation des captures. Ils recommandent une mise en place au niveau de la petite côte d’usines pour la fabrication de sardines ou bien de farine de poisson. Des potentialités énormes existent pour la consommation de ces produits qui contribuent à l’alimentation, à la nourriture du bétail et l’aviculture. Des engrais bio sont aussi faits à base de restes de carcasses de poissons.
Des tonnes de poissons qu’on déverse sont devenues des faits récurrents dans la petite côte. Il est temps de situer des responsabilités et procéder à une sensibilisation des acteurs pour une pêche responsable. Le développement durable suppose la conservation et la protection des ressources pour les générations futures. Leur pillage compromet largement la dynamique de ne pas favoriser la disparition de certaines espèces de poissons.
sudonline;sn