Les opérations de renouvellement des instances de l’Union des jeunesses travaillistes libérales (Ujtl) se sont déroulées hier, lundi 28 mars, dans le département de Mbour sur un fond de violence et de confusion.
Dans la commune de Saly Portudal, les jeunes libéraux sont parvenus à remettre à la tête de leur structure communale Mamadou Ba, sous la direction du commissaire politique, Jaafr Ba et du superviseur départemental, le sénateur Pathé Guissé. Ces derniers ont usé de toutes les stratégies pour procéder aux opérations de renouvellement.
Sur les trois sensibilités présentes, une, celle du secrétaire général communal libéral de Saly a préféré quitter les lieux où se tenait l’assemblée générale. Interrogé, le porte-parole des jeunes de cette sensibilité s’est expliqué sur le comportement affiché. A l’en croire, « tous travaillent pour Maître Wade et il n y a que des libéraux qui sont là ». Il a évoqué le manque d’information sur la date, l’heure et les lieux de l’assemblée générale, avant de conclure sur l’étroitesse de la salle.
Le superviseur et le commissaire ont donné des éclairages sur le processus qui a abouti à tenir les opérations, sans une des parties. Ils sont revenus sur les péripéties qui ont émaillé, le long de la journée d’hier, les travaux .Dans un premier temps, ils ont mis en avant, la volonté affichée par les partisans du boycott. Ils ont évoqué l’exiguïté de la salle. Ils ont ensuite refusé de se rendre à la permanence pour la continuation des travaux. Finalement, les deux sensibilités sur les trois décomptées ont rejoint la volonté des superviseurs pour faire le renouvellement de l’Ujtl de Saly à la suite d’un vote consensuel fait par soixante-douze votants.
Dans la commune de Mbour, les opérations de renouvellement sont reportées à demain. Joseph Antoine Sow,le commissaire pour la commune de Mbour a évoqué un problème de sécurité et une prolifération de candidatures. Ce qui s’explique, selon lui, par les enjeux. Il a retenu parmi les difficultés liées au non-renouvellement des instances ,la présence de personnes ne détenant pas de carte d’identité et de tout autre pièce équivalente et en grande partie des étudiants et des élèves libéraux . En plus, l’un des prétendants à la direction locale a atteint la limite d’âge des 35 ans par rapport aux prochaines consultations électorales, dont les législatives.
sudonline.sn