L’avocat Me Guédel Ndiaye, qui a défendu le dossier du Sénégal devant le jury disciplinaire de la Confédération africaine de football (CAF) lundi, a confié à l’APS que la suspension d’un an du stade Léopold Sédar Senghor ‘’n’est pas catastrophique’’.
‘’Ce n’est pas catastrophique, au vu de la panoplie de sanctions prévues et la gravité des faits’’, a expliqué l’avocat au barreau de Dakar et au Tribunal arbitral du sport (TAS).
Le jury disciplinaire de la CAF, qui a entendu les délégués de la Fédération sénégalaise de football (FSF), a décidé de priver le stade Léopold Sédar Senghor de compétition pendant un an.
En sus de cette interdiction de match pendant un an, la FSF doit payer une amende de 25 millions de francs, soit 50.000 dollars US. Cette sanction pécuniaire pourrait être portée au double si dans deux ans après la suspension, des actes similaires venaient à être commis.
Commentant la sanction, Me Ndiaye a dit avoir été »profondément déçu » quand il a appris la sanction dans un premier temps avant de la relativiser en ayant à l’idée que seul le stade Léopold Sédar Senghor est suspendu.
‘’La balle est dans le camp des autorités qui ont décidé de mettre en branle la réhabilitation des infrastructures sportives. C’est l’occasion de mettre en pratique cette politique avant le mois de mars pour qu’on puisse jouer à Thiès ou dans une autre ville du Sénégal pour le reste des éliminatoires de la coupe du monde’’, a-t-il indiqué.
Le Sénégal est leader de son groupe de qualification avec quatre points, deux devant l’Ouganda et Angola (son adversaire du mois de mars) et trois devant le Liberia. Il reste quatre matchs à jouer dont deux à domicile.
A la question de savoir si la FSF devrait faire appel, il a préféré ‘’prendre la nuit pour dormir et voir venir’’. ‘’La nuit porte souvent conseil et je vais attendre demain pour pouvoir répondre à une telle question’’, a-t-il dit.
SD/AD