Dakar, 28 nov (APS) – Le président de la République Me Abdoulaye Wade a invité samedi à l’occasion de l’Aïd-el-kébir les Sénégalais à rechercher le consensus, invitant certains de ses compatriotes ‘’à se comporter moins en anarchistes qu’en bon citoyens’’.
S’adressant à la presse peu après avoir effectué la prière de la Tabaski, il a rappelé que ’’la vie est ainsi faite que les avis sont toujours différents mais l’essentiel c’est de rechercher le consensus’’.
’’La force d’un pays réside dans la discipline. Il faudrait que certains Sénégalais se comportent moins en anarchistes qu’en bon citoyen’’, a déclaré le chef de l’Etat. Il a effectué la prière sur le site devant abriter la grande mosquée Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké, du nom du fondateur de la confrérie mouride à laquelle il appartient.
’’Je remercie le khalife général des mouride El Hadj Mouhamadou Lamine Barra Mbacké et demande aux uns et aux autres de se pardonner. La Tabaski est un jour de grâce. Nous ne devons pas retenir des griefs’’, a-t-il indiqué.
’’Nous sommes au service du Sénégal et vous avez constaté ce que nous sommes capables de faire. Nous demandons à Dieu de nous donner la force de continuer’’, a-t-il encore ajouté.
Serigne Fallou Mbacké, l’imam qui a dirigé la prière, avait auparavant dans son sermon exhorté fidèles à raffermir leur foi.
’’Un musulman doit savoir que Dieu peut accorder à son prochain ce qu’il lui a privé. L’islam n’est pas compliqué. Dieu ne demande jamais à un musulman de faire ce qu’il ne pourrait pas’’, a-t-il fait valoir.
’’Les musulmans, a-t-il souligné, doivent s’unir. Tous les musulmans sont frères. Un musulman doit aider son prochain, doit être prêt de lui dans les moments difficiles’’.
’’La Tabaski est un jour de pardon, de solidarité et de charité pour les musulmans’’, a ajouté l’imam de la mosquée dont la pose de la première pierre doit se dérouler samedi prochain sous la présidence du Khalife général des mourides.
Le guide religieux a par ailleurs formulé des prières à l’endroit des chefs religieux de toutes les confréries du pays, estimant que ’’les chemins (référence aux confréries) sont différentes mais mènent tous à Dieu’’.
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