Cette DPG, venue enfin, est une dissertation ou bien, simplement narration, faite de vœux pieux. Cette DPG est caractérisée, par une autoglorification tapageuse et prématurée ; de réalisations usurpées, puisque, réalisées avant l’arrivée au pouvoir du nouveau régime.
La vanité excessive traverse de toutes parts, le discours du PM. Les invectives et autres accusations verbales sans preuves palpables, contre le régime défunt, ont été, inlassablement répétées, de long en large, tout le long de la DPG. Le PM crie déjà victoire, en huit mois seulement, bien sûr par fanfaronnerie, et prend ses intentions pour des faits déjà réalisés. Cette DPG est le comble de la déception, le PM est toujours dans la polémique, défensive contre des adversaires invisibles et les attaques contre x. Il a passé énormément de temps sur des futilités en laissant de côté ce qui est essentiel pour les Sénégalais avec leurs difficiles conditions de vie. Il s’est lavé enfin à grande eau et proprement en face, de ses députés inconditionnels acquis d’avance et convaincus avant la lettre. La réponse aux questions, des députés, était très laborieuse et décousue. Voilà pourquoi elle s’est terminée par une causerie en Wolof qui a été enfin ennuyeuse. Une autre remarque, vraiment déplorable, c’est le fait de prononcer la DPG intégralement en français, mais de répondre quasi intégralement en wolof. Le PM ne se rend pas compte, du tout alors, que la traduction en français de ses réponses en Wolof, posera un sérieux problème de traduction fidèle de ses propos, par des journalistes qui ne maîtrisent pas parfaitement les deux langues ainsi que, les autres journalistes étrangers. Cette dichotomie doit être réglée par le PM, en optant pour une langue déterminée, notamment la langue officielle qui bénéficie d’une traduction simultanée au sein de l’hémicycle. Ainsi, la fin de la DPG a été transformée en une causerie avec un maître de cérémonies, waaxtane nu mbotay. Mais de toutes les façons, moi, je ne suis pas surpris, car je m’attendais à cela depuis lors. L’on note aussi beaucoup de contradictions dans la DPG, par exemple celle-ci, dès l’entame du discours : « Le Sénégal d’Hier, un pays-modèle, dans une Afrique conquérante » : « Le Sénégal des Indépendances, un modèle en Afrique de stabilité de ses institutions, la qualité insigne de ses élites politiques, diplomatiques, administratives, ou même sociales et culturelles, et enfin, de façon plus profonde encore, sa mixité, le brassage de ses ethnies et religions, et la force de son commun vouloir de vie commune. » Mais il dit ensuite : « Le Sénégal d’Aujourd’hui, un modèle en panne, dans une Afrique, sacrifiée.» Un modèle de développement arrêté : 64 ans après son indépendance, le Sénégal est resté enfermé dans le modèle économique colonial, »
La longueur inutile du texte et la durée exagérée des réponses sont dues, aux questions diverses, des propos sans intérêt et franchement inutiles, qui auraient dû être élagués du texte pour le réduire à de justes proportions.
Mandiaye Gaye
Que pouivez-vous attendre de ce premier ministre qui, de l’histoire politique du Sénégal et de mémoire de citoyen s’avère être le plus limité des premiers ministres. Il y a des personnes nulles et malhonnêtes qui cherchent désespérément de nous faire croire que l’homme est le meilleur premier ministre que le Sénégal ait connu. Il insulte la mémoire de Mamadou Dia, d’Abdou Diouf, d’Abib Thiam, de Moustapha Niass, d’Idrissa Seck, d’Aguibou Soumare, de Macky Sall, d’Abdoul Mbaye, d’Amadou Ba, de Mamadou Moustapha Ba etc. Il aurait dit le contraire c’est à dire que l’homme est le plus limité de tous les premiers ministres que le Sénégal ait connu, il aurait certainement dit la vérité, mais vouloir soutenir le contraire est une gageure.