Nom de la chronique: LIGNES de NOTES
Périodicité: chaque vendredi
Sujet: politique, sport, culture, géopolitique
3 ans après la fin de ses chroniques »entrelignes », Nelson Samory revient sur xalima.com partager avec vous ses quelques » lignes de notes » sur l’actualité (Géopolitique, le sport, la culture ou économie) sénégalaise et africaine.
L’Afrique est un avenir.
On a demandé au Dalaï-lama: « Qu’est-ce qui vous surprend le plus dans l’humanité? »
Il a répondu: « Les hommes… Parce qu’ils perdent la santé pour accumuler de l’argent, ensuite ils perdent de l’argent pour retrouver la santé. Et à penser anxieusement au futur, ils en oublient le présent de telle sorte qu’ils finissent par non vivre ni le présent, ni le futur. Ils vivent comme s’ils n’allaient jamais mourir… et meurent comme s’ils n’avaient jamais vécu. »
Cette sagesse du moine tibétain, chaque sénégalais devrait l’entendre. Surtout les hommes politiques. Rivés à leurs ambitions crypto-personnelles, la plus part en oublient le sort du pays, le rêve des populations et leur devenir.
Des millions de sénégalais rêvaient du candidat unique de Benno Sigguil Senegal, mais ses leaders les leur refusent.
Aujourd’hui, le pays est dans le doute quant à son avenir. Il ne sait pas de quoi sera fait son futur. D’abord il y ‘a l’inconscience d’un chef d’Etat, Abdoulaye Wade, qui rêve d’un 3 ème mandat alors que la constitution la lui interdit. Ensuite, il y’a cette opposition incapable de s’entendre et de se retrouver autour de l’essentiel tandis qu’elle portait dés la fin des municipales de 2009 tous les espoirs.
Et ne dites surtout pas qu’une candidature unique de Benno serait impossible au motif que l’ambition naturelle de tout parti est la conquête du pouvoir. Cet argument n’est pas tout à fait fondé. En effet désormais à un moment de leur existence, des formations politiques auront pour unique vocation d’intégrer des coalitions si elles souhaitent vraiment exercer le pouvoir. Assurément, les coalitions sont l’avenir de l’espace politique sénégalais comme le dit si bien le politologue Abdoul Aziz Diop.
Au demeurant, coalition ou pas, il serait de bon aloi d’avoir une profonde introspection sur notre destin en tant que nation. Quelle vision pour le Senegal dans 30 ans ? Quelle place doit-il occuper en Afrique et dans le monde ? Autant de questions que les hommes politiques qui convoitent les suffrages des citoyens ne peuvent ignorer. Mais en plus d’en être conscients, ils sont dans l’obligation d’y apporter des réponses significatives.
Aussi, le développement, le bien-être et le mieux-être sont l’ambition de tout un chacun, mais faudrait-il que celui qui propose de nous y conduire soit le bon chauffeur. L’autre enjeu est là ! Qu’ont t-ils faits de leur vie pour mériter qu’on leur confie les nôtres ? Cela nous ramène forcement au constat du Dalai lama et plus généralement sur le sens de la vie.
En tout cas beaucoup de nos hommes politiques sont entrain de rater leur rendez-vous avec l’histoire. Les uns, ne mettant pas leur égo de coté, et les autres en leurrant et mystifiant le pauvre citoyen. Dans les deux cas ils ne pensent jamais au peuple. Cette race d’hommes politiques risque de mourir comme s’ils n’avaient jamais vécu…
Nelson Samory
LA VOIX DU PANAFRICAIN.
La banque route socio-economique et meme politique du Senegal, est un long processus qui couvre la periode de 1960 a nos jours. Les auteurs de ces crimes, restent toujours impunis, et pretendent meme a la Magistrature Supreme. Comme le dit l’adage, « On ne peut faire du Vrai avec du Faux». En guise de rappel :
Ø Les Socialistes n’ont reussi que la Balcanisation du Continent Noir et la dilapidation de son Immense Richesse economique.
Ø Les Liberaux ont fini de mettre en agonie les Valeurs Culturelles Positives Negro-Africaines.
Les Fils et Filles de Thomas Sankara, Patrice Lumumba, Kuame Kuruma, Diomo Kenyata, Cheikh Anta Diop pour ne citer que ceux-la, ne veulent pas de Regime de Tansition, mais plutot de Regime de Rupture.
ü Rupture d’avec la Pensee eronnee Communiste et Socialiste.
ü Rupture d’avec la Pensee unique Liberale.
ü Rupture d’avec les Presidents d’Obedience Etrangere.
La Conviction des Bons Esprits demeure que le Candidat qui reunirait autour de lui, les qualites et les personalites requises pour dignement et efficacement presider aux Destinees du Senegal, se demarquerait purement et simplement des Pouvoiristes qui ne pensent qu’au partage du Butin, et qui n’hesiteraient aucunement a envoyer le Peuple a la charniere pour disposer en Bons Princes, des deniers publics, a l’honneur de leur Père commun: Niccolo Machiavelli.
Papa Latyr Faye
SG de l’ADRS
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