La réplique du Premier ministre Aminata Touré au maire de Dakar Khalifa Sall, selon lequel la ville de Dakar disparaîtrait avec la mise en œuvre de l’Acte 3 de la décentralisation, a été très claire.
C’est une mise au point qu’elle a faite pour recadrer le maire de Dakar : « c’est, encore une fois, un projet de renforcement de la démocratie à la base. Cela permet aux populations, là où elles sont, de décider de leur propre destin. C’est une mission de consolidation de la gouvernance locale de proximité…
Maintenant, cela ne veut pas dire que la ville de Dakar n’existe pas. Ce n’est pas exact de le dire. La ville va continuer à exister comme une entité globale telle qu’elle est depuis plus de 300 ans. Rien n’a changé de ce point de vue”, a dit Aminata Touré ».
derniereminute.sn
Quand on véhicule l’idée selon laquelle le gouvernement voudrait supprimer nos régions Administratives dans le seul but de mieux les faire contrôler par ses partisans est ridicule ! Cette réforme dans le fond et dans la forme de nos région n’est motivés que pour plus d’efficacité dans la gestion des ces entités en favorisant une meilleure proximité entre les populations et leurs élus. On ne comprendre que dans les pays développés les localités de moins de 1500 personnes soient érigées en Communes qui sont gérées avec efficience depuis des siècles par des intermittents qui ne sont rétribués(frais de présence) qu’à hauteur de 250 euros (environs 165.000fcfa)pour quelques heures par semaine, alors que chez-nous des localités de plus de quarante mille habitants soient toujours rattachées à des Villes de deux millions d’habitants, par exemple la Ville de Pikine qui s’étant jusqu’à grand M’bao qui existe depuis le 14ème siècle! Nos régions ne vont plus être des zones administratives dont les yeux sont rivés en permanence vers le pouvoir central avant de prendre des initiatives, fautes de moyens conséquents ! Il est inadmissible que des régions telles Tambacounda, Kolda, Saint-Louis et Kolda ne deviennent pas de grands pôles de développement comme il en existe en France, en Allemagne et en Espagne. Après cette réforme, le Président de la République pourrait ne plus savoir comment les élus s’activent ^pour avoir des financements, réalisent des projets de développement, après avoir remis une dotation annuelle à ces mêmes communes de plein exercice qui seront presque autonomes! Je suis convaincus qu’après dix ans de pratique dans une forma d’autonomie de ces entités, on se rendra compte qu’il fallait le faire depuis les années 90 !