XALIMANEWS: Réuni à la permanence nationale Oumar Lamine BADJI pour une évaluation des travaux de la 1ere édition des journées d’études politiques lancées dans le cadre de son plan d’actions en perspective de l’élection présidentielle de 2024, la Fédération Nationale des cadres libéraux a aussi fait une appréciation sur la situation politique nationale. En effet, à l’instar des autres instances du parti, les cadres libéraux déclarent en faisant allusion à Mme Mimi Touré, que le PDS ne puisse pas consentir de partager une même table avec ses propres bourreaux.
« Appréciant la situation politique nationale, la FNCL rappelle que les nombreuses agressions aux acquis démocratiques notées depuis l’arrivée au pouvoir de la Coalition BBY, n’ont eu de cesse d’interpeller le PDS, par essence dépositaire des innombrables avancées consolidantes de notre système démocratique, quant à ses responsabilités historiques à donner un coup de frein aux dérives autocratiques du Président Macky Sall », souligne dans un communiqué la fédération nationale des cadres libéraux.
Selon le document, « La FNCL rappelle que notre parti a été le premier à faire les frais avec autant de violence de la machine répressive du régime ; avec notre candidat Karim Wade condamné par l’anachronique et inhumaine juridiction d’exception de la CREI ; emprisonné pendant 3 années et demi ; exilé depuis 2016 ; privé de son droit de participer à l’élection présidentielle de 2019 et menacé de ne pas figurer parmi les candidats pour celle prévue en 2024 ».
Donc, pour la FNCL, « ce n’est pas aujourd’hui que le PDS va déroger à l’appel d’un « Groupe de contact » pour la mise en place d’une plateforme commune et d’un front unitaire, pour lequel nous travaillons depuis 2014 pour le combat contre toutes les formes de violations des libertés, le recul de l’Etat de droit, la mal gouvernance et la corruption, un code électoral non exclusif, l’audit du fichier électoral et la supervision du processus électoral par une personnalité neutre et indépendante »
Cependant indiquent les cadres libéraux « Il devient dès lors plus loisible pour l’opinion publique nationale et nos alliés de comprendre que le PDS ne puisse consentir à partager la même table avec ses propres bourreaux, non seulement pour leurs violences qu’aucune loi ne saurait justifier ; mais aussi pour leur tortuosité, leur immoralité, parce que capables pour des intérêts crypto personnels de renier leurs compagnons d’hier, et sans aucune espèce de vergogne de se dédire pour des broutilles.
A en croire ces membres du Parti Démocratique « En réalité, c’est pour échapper à la vindicte de son ex patron suite aux accusations de pillage et de prédation de l’argent du contribuable notées dans ses onze années passées à la tête des Institutions, qu’elle cherche à se cacher derrière une opposition qu’elle a il a récemment voulu mener à l’échafaud. »
« Ce n’est pas donc de notre faute, s’il y a à peine quelques mois, celle qui aspirait à diriger l’Assemblée nationale sur la base d’un <> qu’elle dit avoir noué avec le Président SALL, se retrouve assommée par une désillusion liée à des ambitions personnelles non satisfaites, puisse changer de camp et se lancer à la recherche d’alliés de circonstances, tel le Prince de Soubise défait, recherchant son armée une lanterne à la main ! Nous ne pourrons lui servir de piédestal pour combler son insignifiance politique », ont précisé dans la note les libéraux.
Sud Quotidien