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Mise sur pied d’un Observatoire National pour les Daaras Par Serigne Fallou Dieng

Date:

PROPOSITONS VISANT A ENRAYER LA MENDICITE AU SENEGAL

Mise sur pied d’un Observatoire National pour les Daaras

 Le cercle  des  soufis  a tenu son conclave semestriel à Touba, à l’issue duquel il formule  les recommandations suivantes, en direction  des autorités  publiques.

Tout d’abord,  après  avoir examiné   profondément   la situation  et  les actualités  nationales, marquées par  cet incident regrettable, survenu sur  l’école coranique de  la rue 19×6 à la Médina.

Le cercle considérant: que,  même si  les conditions  d’accomplissement  religieux  et de ressourcement coranique   sont   précaires  et  peu amen, appellent ainsi  à une réflexion globale et approfondie,  en vue d’une autorégulation  de la part des Religieux.  Au demeurant, le cercle affligé par cette catastrophe, recommande aux autorités publiques d’examiner avec  beaucoup d’attention et plus de discernement la mesure relative au fonctionnement des Daaras, afin d’éviter les amalgames.

Considérant que, ALLAH,  abhorre  l’exploitation de l’homme par l’homme, les soufis appellent     Macky Sall,  à  se décomplexer  et  à  être  plus pragmatique. Car, la réforme n’est  pas forcément synonyme d’une  « jacobinisation  missionnaire »  de l’ordre social et  ne saurait en venir à regarder  la chose religieuse, au miroir déformant de la stigmatisation et de la mise à l’indexe.

Macky Sall  est  appelé  à  dérouler  un bon  commerce à l’endroit des  religieux en sachant que l’école coranique mérite tout  autant que  l’école française un respect.  Parce  que tous ces intellectuels   anticléricaux qui s’égosillent  contre  les religieux ne sont en réalité que : de  sordides  bouffe-curés, et qu’il n’est pas un mystère que  l’appréciation d’un adversaire ne peut être que virale.

A cet effet le cercle propose ce projet de daara :

L’observatoire national pour les Daaras devra être doté d’une Commission nationale consultative qui sera une structure faitière regroupant  toutes les  confréries religieuses musulmanes du Sénégal.

Ladite commission consultative se chargera de définir les modalités et d’élaborer les stratégies à mettre en œuvre, en vue d’éradiquer  ces deux monstrueux fléaux que sont la mendicité et la pire forme d’exploitation que constitue la traite des personnes.

Pour ce faire, les Religieux, en toute souveraineté et dans un climat de collégialité, définiront   les normes juridiques et légales requises pour la création de Daara, normes qui seront adoptées comme règles. Cette institution  représentera le cadre  légal et contraignant  qui désormais régira les Daaras au Sénégal.

Dès lors, toute nouvelle création de Daara sera assujettie à l’autorisation de ladite structure. Cette autorisation répond à un certain nombre de conditionnalités, notamment  un engagement formel  de s’abstenir de pousser les enfants à la mendicité, ou à toute autre forme de leur exploitation,  en un mot, de  mettre ces enfants dans des conditions  de vie, respectueuses des normes hygiéniques et nutritionnelles requises.

L’Etat, en ce qui le concerne devra s’engager à budgétiser annuellement des allocations de ressources  nécessaires pour appuyer  le fonctionnement des Daaras.

Les Organisations non gouvernementales ONG  se réserveront le droit de faire des inspections dans les Daaras, afin de relever toutes situations anormales, auxquelles ces enfants seraient exposées.

 

Serigne Fallou Dieng : maitre soufi

Président du cercle des soufis

 

1 COMMENTAIRE

  1. S’il fallait souffrir comme ces pauvres enfants fin de devenir de grands érudits en islam, nous n’enverrions pas depuis des décennies des Etudiants en Egypte ou ailleurs où les enfants, dont beaucoup seront les professeurs de ces enfants apprennent le CORAN dans de très bonnes conditions!
    Regardons les choses en face sans nous voiler, les peuples nègres sont les seuls au monde du 21ème siècle à laisser leurs enfants dans de telles conditions!
    Ca suffit maintenant, s’il faut un impôt solidarité de 500fcfa PAR CHEVAL FISCAL et 500fcfa par mois prélevés sur chaque Sénégalais âgé de plus de dix- huit ans, ce problème serait réglé définitivement

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