La question de l’emploi des jeunes était hier, l’objet des discussions d’une réunion interministérielle. Face à la presse, Benoît Sambou a annoncé le début d’exécution du projet d’appui à la promotion de l’emploi des jeunes pour le mois de mars. En attendant le démarrage des autres initiatives incessamment. L’Etat a annoncé 178 milliards pour créer 315 mille emplois.
Les jeunes en quête d’emploi peuvent pousser un ouf de soulagement. Le Projet d’appui à la promotion de l’emploi des jeunes connaîtra son début d’exécution au mois de mars. Le ministre de la Jeunesse, de l’Emploi, de la Formation et de la Promotion des valeurs civiques a fait cette révélation hier, à la sortie d’une réunion interministérielle sur l’épineuse question de l’emploi des jeunes. Ce programme à hauteur de 18 milliards de francs Cfa financé par la Banque africaine de développement (Bad), va générer, selon Benoît Sambou, 15 000 emplois. Le recrutement de l’équipe dirigeante a été finalisé. Et les résultats, note le ministre, sont envoyés à la Bad pour un avis de non-objection. Mieux, son collègue des Finances est en train de finaliser le choix de la banque qui va accompagner ce projet. «Il reste juste à convoquer le comité de pilotage et cela va se faire d’ici à 15 jours. Et après nous allons lancer le programme», se réjouit le ministre.
Le programme dédié aux Domaines agricoles communautaires (Dac) va aussi démarrer bientôt, d’après M. Sambou. Ce dernier espère voir son unité de coordination amorcer ses travaux d’ici aux mois de mars et avril. Les autorités, qui ont pris l’option d’accélérer le rythme, ont préféré, explique le ministre de la Jeunesse, engager les ressources disponibles logées dans les différents départements ministériels concernés pour démarrer au moins les projets-pilotes dans les régions de Sédhiou, Thiès et à Keur Momar Sarr. En attendant la promesse d’engagement de la Banque islamique de développement (Bid) à hauteur de 60 milliards. Le financement de ce programme de 300 000 emplois espérés de l’agriculture est évalué à 100 milliards de nos francs, renseigne Benoît Sambou.
Haut comité pour l’emploi
A ces programmes et projets, il faut ajouter ceux du Pôle de développement de la Casamance et des centrales de services. Cette dernière initiative fera la promotion de l’emploi dans les secteurs de l’artisanat, de la mécanique, de l’ébénisterie, des tailleurs et de la cordonnerie. Pour leur mise en œuvre, un Haut comité pour l’emploi a été mis sur pied. Ce cadre, sous la tutelle du Premier ministre, va réunir de manière périodique, les différents acteurs pour faire le point, déterminer un échéancier et lever les obstacles et contraintes qui vont se dresser dans la mise en œuvre.
Le ministre, dans sa Communication, a également insisté sur le rôle que doit jouer le secteur privé dans ces programmes. «Nous sommes conscients que c’est par un secteur privé dynamique que nous pourrons réussir notre politique d’emplois. C’est pourquoi tout sera fait pour qu’il participe au mieux dans ces différentes politiques d’emploi initiées par l’Etat», s’engage le ministre.
lequotidien.sn
[…] à la promotion de l’emploi des jeunes pour le mois de mars. En attendant …http://xalimasn.com/mobilisation-de …http://www.dakaractu.com/Mobilisati […]
Les 8 milliards de Macky auraient pu prendre en charge la location pour 1 500 familles pendant un an pour des maisons ou appartement de 150 000 le mois. Et pendant qu’il le fera, la caisse noire continuera de se remplir. Donc il ne perd rien, au contraire il gagne. Une seule condition qu’il soit sincère qu’il veut alléger les charges des pauvres et qu’il est prêt à s sacrifier pour le faire. Ici, il sacrifie juste une toute petite portion de sa fortune.
Tout est question de médias, au Sénégal actuel. Seul compte ce qu’on mettra et maintiendra dans la tête du citoyen votant pour « l’aider » à bien choisir le bon candidat.
Voici ce que j’écrivais en Juillet 2012 (censuré par Seneweb):
« » Deux interrogations :
– La première: Sarkozy signe, en campagne électorale, pour un prêt de 85 milliards pour le Sénégal. C’est un décaissement du trésor français, de l’argent en moins pour la France. Hollande respecte la signature et va l’appliquer: Continuité de l’état.
Wade signe un décret pour la taxation des appels entrants. 73 milliards pour le Sénégal par trimestre. De l’argent en plus pour le trésor sénégalais, Macky supprime le décret: Pas de continuité de l’état. Comment expliquer cela ? Et si ce que nous perdons par la suppression du décret sur les taxations se trouvait être ce que nous gagnons en prêt ? Simple question. C’est bon de s’interroger.
-La deuxième: La direction des impôts et domaine a collecté 830 milliards en 2011 et promet de collecter 911 milliards en 2012. Faites le calcul. Cela fait 227 milliards par trimestre. C’est à dire entre Mars (signature du prêt de Sarkozy) et Juin (date du premier décaissement de seulement 30 milliards).
Alors, pourquoi un président va-t-il emprunter ce dont il peut trouver le triple chez lui ? « »
Encore, ceux qui préfèrent la politique de l’autruche (s’enfoncer la tête dans le sable pour ne pas voir le lion qui arrive), je leur dis : « allez encore vérifier là »: tinyurl.com/ozo77p3 . Les pertes subit par le Sénégal et le gain de 350 milliards de CFA pour la France grâce à la suppression d’un décret par Macky, ce ne sont même pas des sénégalais qui en parlent.
Et aujourd’hui, si on osait faire le calcul: 70 milliards par an (si Macky n’avait pas supprimé), on en serait à 210 milliards en 2014. Pour financer son Sénégal émergent, Macky a besoin de 1800 milliards. Mais entendons-nous. Le Sénégal Émergent, c’est un programme jusqu’en 2025. Les financements nécessaires jusqu’en 2025, le Club de Paris ne va pas le remettre à Macky totalement aujourd’hui. Le Club de Paris donnera une tranche. Elle ne sera pas éloignée de ce que nous aurions proprement gagné de la taxation des appels entrants. Bref, avec la taxation on aurait pu financer le Sénégal Émergent. Et combien de logement sociaux on aurait pu en construire ? On voit bien qu’avec les pourvoyeurs de légions, nous leur signons des décrets et marchés qui leur font gagner des centaine de milliards chez nous, et ils nous restituent quelques dizaines de milliards sous forme de prêts.
S’il y a quelqu’un qui ne voit toujours pas les chaînes de l’esclavage, à celui là je ne peux rien pour lui.