XALIMANEWS-Le chef de l’État, Bassioru Diomaye Faye, a insisté sur l’urgence d’accélérer la modernisation des transports, en s’appuyant sur les conclusions des états généraux du secteur. Cette priorité a été soulignée mercredi par le ministre de la Formation professionnelle et porte-parole du gouvernement, Amadou Moustapha Njekk Sarré.
‘’Le président de la République a mis l’accent sur l’urgence d’accélérer la modernisation des transports dans tous ses compartiments, à la suite des conclusions des états généraux du secteur’’, a précisé M. Sarré dans le communiqué issu du Conseil des ministres.
Bassirou Diomaye Faye a instruit le Premier ministre et le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens de finaliser rapidement le plan d’action gouvernemental pour la modernisation des transports terrestres. Il a également insisté pour que l’agenda d’exécution intègre les contraintes juridiques, logistiques, administratives, fiscales et financières.
Le chef de l’État a rappelé au gouvernement la nécessité d’établir un dispositif spécifique pour la réglementation des cyclomoteurs, en conformité avec le code de la route. Ce dispositif devra inclure des mesures adaptées pour le transport des personnes dans des zones bien définies.
Le communiqué du Conseil des ministres souligne également l’appel du président à intensifier le renouvellement des gros-porteurs et des véhicules de transport urbain et interurbain. Bassirou Diomaye Faye a demandé que le secteur des transports soit intégré parmi les domaines prioritaires dans les politiques visant à promouvoir l’emploi des jeunes.
Par ailleurs, le gouvernement devra renforcer les outils de formation professionnelle pour les chauffeurs et mécaniciens, et améliorer la sécurisation des emplois informels dans le secteur en organisant les acteurs et en assurant leur financement adéquat.
Le chef de l’État a également préconisé la signature progressive de contrats de travail réguliers, accompagnés d’une couverture sociale systématique. À cet effet, il a insisté sur l’utilisation des dispositifs de la convention nationale État-employeurs et de la couverture sanitaire universelle pour protéger les travailleurs du secteur.