Dans sa contribution en date du 19/09/2011 intitulée « comme son ancien mentor, Idrissa Seck nous prend pour des demeurés », Mody Niang a conclu par cette phrase : « Que ses inconditionnels(les inconditionnels d’Idrissa Seck) restent donc calmes pour le moment, et attendent que j’en termine avec leur champion ! Ils auront alors tout le loisir de me brocarder à leur guise. ».
Cet argument suffit, à lui seul, à démasquer le personnage. Il révèle un état d’esprit consumé par l’acharnement. Il ne veut même pas être interrompu dans son élan jouissif, tellement il veut nuire. Il lui faut terminer.
En réalité Mody Niang que nous avons l’habitude de lire ne terminera pas. Il va continuer à nous rabâcher la même rengaine sans nous faire avancer sur la quête de preuves contre Idrissa SECK qui a été l’activité principale de Wade et de tout son gouvernement des années durant. A son âge, Mody Niang étale une naïveté renversante. Il s’interroge « Si le fameux butin n’était vraiment qu’une vue de l’esprit, comment explique-t-il ses nombreux déboires avec la justice ? Sa mise en accusation par une résolution de l’Assemblée nationale, son incarcération pendant les mois les plus chauds de l’année, ses va-et-vient devant la Commission d’Instruction de la Haute Cour de Justice, tout cela pour rien !… » Mody Niang devrait plutôt nous dire si tout cela a révélé le moindre sou détourné par Idrissa SECK. Voilà la question fondamentale qui, bizarrement, échappe à sa curiosité débordante.
En réalité Mody Niang ne veut pas se référer aux faits dans leur pureté. Il préfère les manipuler et leur faire dire ce qu’il voudrait que les Sénégalais retiennent. Il apparait sous les habits d’un piètre spécialiste de la revue de presse commentée. Il a la manie de sortir les faits de leur contexte, de les cisailler et d’en extraire les filets bons pour une portion maléfique destinée à corrompre l’intelligence des sénégalais.
Pour porter tort à Idrissa Seck il a préféré fertiliser son imagination en enjambant les limites du réel pour embrasser le virtuel. Il est triste de noter dans son argumentaire de pseudo-intellectuel que quiconque ne porte pas plainte reconnait l’accusation et que quiconque a été accusé a certainement dû faire quelque chose.
Voilà ce que Mody Niang nous révèle dans ses différentes tentatives d’asseoir une posture intellectuelle. Il a, certes, une capacité intéressante à sauvegarder des archives mais il lui manque celle d’un discernement prompt à ôter le ridicule de son argumentaire et de lui permettre de pénétrer le cercle restreint des intellectuels respectés.
En réalité, Mody Niang est un Abdoulaye Wade dépourvu de pouvoir et d’argent et qui est condamné à imposer ses tares par la voie cérébrale. Comme Wade, il veut coûte que coûte salir Idrissa SECK sans apporter la moindre preuve de ses allégations. Wade ne l’a pas réussi avec tous les moyens de l’Etat dont il a fait usage. Mody s’est lancé le pari d’y parvenir par la calomnie. Comme Wade, Mody a également son candidat qu’il veut vaille que vaille imposer aux sénégalais. Pour cela, il est prêt à tout. Même à se frotter au ridicule.
Mody Niang ne doit plus nous prendre pour des demeurés. Sa propension à vouloir détruire Idrissa Seck par tous les moyens est très révélatrice sur ses intentions. Idrissa Seck n’est t-il pas un candidat comme les autres ? Pourquoi lui et tout le temps lui et non les autres ? En réalité l’intérêt de s’attaquer à Idrissa Seck réside dans le fait qu’il est un candidat qui fait ombrage à un autre candidat qui voudrait profiter d’un deal pour se hisser au sommet pendant au moins 5 ans (nous y reviendrons). En outre, ses attaques à peine voilées contre le parti socialiste lors de ses différentes sorties révèlent une certaine constance dans son choix : celui de tout détruire sur son passage pour frayer le chemin à son mentor.
En s’attaquant systématiquement à Idrissa Seck qu’il suit dans ses moindres sorties, Mody Niang nous fait un aveu de taille : Idrissa Seck est un candidat sérieux à la magistrature suprême, un obstacle difficilement surmontable. Il en sera ainsi, n’en déplaise aux pourfendeurs.
Que Mody Niang termine!
Thierno BOCOUM
Secrétaire National chargé des Jeunes de REWMI
