Mon oncle est le père biologique de mon fils: « le frère à ma mère m’a violé quand j’avais 16 ans… »

Xalima news – Les souvenirs de son passé resurgissent. Ndèye Maréme NIANG fait face à un dilemme : dévoiler à ses proches que le père de son fils est son oncle maternel ou se faire

Le frère à ma mère m’a violé quand je soufflais mes seize bougies. Les faits ont eu lieu lors des vacances de mille neuf cent quatre-vingt-huit. Il y’avait une année blanche, et ma mère m’avait envoyée chez ma grand-mère. Au même moment, mon oncle avait quitté la capitale pour passer les vacances au village. J’étais chargée de faire le ménage de la chambre de mon oncle. Je m’exécutais quand mon oncle a sexuellement abusé de moi. Il m’a violée deux jours de suite. A la première tentative, il n’a pas totalement réussi à me pénétrer. Ce jour-là, je devais remplir le canari qui se trouvait dans un coin de la chambre. Il m’a saisi pour abuser de moi. C’est au second jour qu’il est parvenu à satisfaire son libido. Je me tordais de douleurs, mais il n’arrêtait pas ; mes cris ne le perturbaient pas nullement. Après les faits, je n’ai pas osé en parler, même si je reconnais n’avoir pas été menacée. Peu de temps après, c’est-à-dire deux mois plus tard, je constatais ma grossesse. Je lui en ai parlé. Il a alors proposé que je désigne son meilleur ami comme l’auteur de la grossesse. L’ami était bien sûr de connivence avec lui. J’ai appliqué à la lettre les clauses du contrat. Je ne sais plus si c’est par peur  ou par rapport à l’ascendant que mon oncle avait sur moi. J’ai rencontré quelques difficultés au cours des neuf mois de grossesse. Ma famille m’en a voulue. Selon des parents proches, je venais de franchir le rubicond. J’en ai pris sur moi, parce qu’il arrivait que je sois mal à l’aise. Pourtant, j’ai bien expliqué à mes parents qu’il s’agissait d’un viol.

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